Journal de Michel Bellin

Reportage paru dans la DORDOGNE LIBRE, édition papier et numérique du 30 novembre 2024.

Dernier couple d'IMAGES résumant mon oppostion à l'Eglise romaine qui, devenue impériale depuis l'empereur Constantin, a fait fausse route en trahissant 'Ieschoua, le rabbi de Nasareth, et en falsifiant sa Bonne Nouvelle.

Dans le prolongement de mon délire liturgique d'hier, grosse et très agréable surprise, ce matin. Je découvre sur le site d'Amazon, une critique positive émanant d'une… LECTRICE ! Je savais qu'il pouvait arriver que des meufs apprécient mes Nouvelle homoérotiques. Ne sont-elles pas elles aussi amatrices de teubs et tout ce qui va avec ? Sauf qu'ici, dans ce commentaire, il y a, je trouve — outre l’ouverture et la tolérance — une profondeur certaine, une approche sentie d' "Eros au masculin", avec des mots plutôt subtils et somme toute étonnants. Bref, une cérébralité féminine bien plus proche d’une Sensualité diffuse que d’une pornographie brute et phallocentrée. Je continue donc de penser que l’érotisme, chez la femme, est plutôt du côté de l’ambiguïté, disons du Mystère, tandis qu'elle serait, chez le mâle, plutôt dans le champ de l'Obscénité. Mais tout se discute, non ? Même de l’effet #Metoo !

Je viens de faire un blocage. Il y a deux mois, la messe du Jour du Seigneur sur France 2 eut lieu dans la paroisse où, 50 ans plus tôt, je servais selon les uns… sévissais selon les autres. Un ancien paroissien m’avait indiqué le rendez-vous. Pourquoi pas ? Beaucoup de bons souvenirs et une si belle église, si lumineuse, si proche de la nature, si dépouillée malgré l’orgue gigantesque qui aujourd’hui déséquilibre totalement le chœur.