samedi 30 juin 2007
Par Michel Bellin,
samedi 30 juin 2007.
2004, 2005, 2006, 2007… Chaque année depuis quatre ans, après avoir défilé un jour en tête de mon association en portant sa banderole, je déserte la Gay Pride parisienne. Chaque année en juin, malheureux et comblé, penaud et exalté, j'écris un texte pour penser noir sur blanc, pour élucider le pourquoi du comment ; je le retravaille sans cesse, le reformule sans relâche, cherchant un nouveau titre (« Nous n'irons plus au bois », « Pourquoi je ne participe plus à la Gay pride »…). Chaque année fin juin, m'y prenant longtemps à l'avance, j'envoie ce texte amendé à un grand quotidien du soir qui, chaque année, l'ignore ou le refuse.
Avant hier, me rappelant soudain mon toc littéraire d'avant l'été - que j'avais bien failli négliger ! je m'y attèle à la dernière minute, tapant sur mon clavier durant la nuit avec frénésie, réduisant ma formulation de 12.000 à 4000 caractères. A l'aube, j'envoie mon papier en urgence avec cette conviction inébranlable : cette fois, c'est trop tard mais c'était la bonne ! Coup de fil une heure après : votre article paraîtra dans la page Débats du Monde mais seulement la semaine prochaine… quelques heures plus tard, courriel du Directeur éditorial : l'article paraîtra mais demain… « un changement de programme comme il en arrive bien souvent… c'est encore mieux comme ça avant la Gay Pride. Merci. Cordialement. »
Oui, c'est mieux, mille mercis à vous, Gérard, mais je tremble un peu ce matin : avec cette parution tonitruante le jour J, je vais passer pour le trouble-fête de service et le donneur de leçons en chambre. Pire, un déserteur, un traître (c'est actuellement très à la mode !) et je sais à l'avance l'argument massue qu'on va m'asséner : Bellinus est la victime consentante de son « homophobie intériorisée » ! Un de plus. Comme c'est pratique et facile… Ceci dit, voilà, à mon avis, un bon débat à ouvrir : LA GAY PRIDE, POURQUOI ? Pour quoi ? Pour qui ? Qui relèvera le défi et m'expliquera pourquoi les processions bruyantes des homos sont en France toujours aussi pertinentes, signifiantes, socialement et politiquement efficaces, humainement et personnellement gratifiantes… bref « in-con-tour-na-bles » ?»
2004, 2005, 2006, 2007… Quatre années ! C'est dire si chacun de mes mots a été pesé, si je ne regrette rien (sauf peut-être la date de parution et le chapeau de l'article dont je ne suis pas responsable), si je ne regrette surtout pas d'avoir adouci ma longue diatribe sur le même sujet parue dans mon dernier livre IMPOTENS DEUS (aux Editions Alna). Morale de l'histoire en guise de remontant : Jeannot, notre génial et trop sous-estimé fabuliste a une fois de plus raison, « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage… »…
… ni qu'orages !
"… orages désirés qui devez m'emporter dans les espaces d'une autre vie ! Levez-vous vite ! " Ainsi disant, je marchais à grands pas, le visage enflammé, le vent sifflant dans ma chevelure, ne sentant ni pluie, ni frimas, enchanté, et comme possédé par le démon de mon cœur. »
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vendredi 29 juin 2007
Par Michel Bellin,
vendredi 29 juin 2007.
A partir du 11 mai 2007 et avant chaque week-end, je mets en ligne un extrait de mon incunable préféré : « L'amour la solitude » Entretiens avec André Comte-Sponville aux Editions Paroles d'Aube (1995). Juste quelques mots hebdomadaires pour une mise en bouche – sorte de viatique philosophique - avant le long voyage dont les étapes seront : amour et solitude… violence et douceur… désespoir et béatitude. Ami(e) internaute, t'embarqueras-tu avec nous chaque fin de semaine ? J'en suis sûr, si tu fais partie de l'équipage, tu ne le regretteras pas car André est philosophe : il aime la vie vraie. Il est aussi écrivain : il cherche une beauté qui ne mentirait pas.
Si tel est aussi ton but et ton bonheur, ton exigence aussi, je t'invite à chercher avec nous puisque « la vraie vie, ce n'est pas la littérature : la vraie vie, c'est la vie vraie. » Qui n'aimerait la goûter avidement et en imprégner les jours et les nuits qui lui restent à vivre ?
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jeudi 28 juin 2007
Par Michel Bellin,
jeudi 28 juin 2007.
La vie, cette farce provisoire, inutile, je souhaitais la quitter. (…) Dans cet état d'esprit, j'assistai une après-midi aux répétitions de l'opéra de Lyon. Notre professeur de musique avait obtenu que ses meilleurs élèves bénéficient de ce privilège.
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mercredi 27 juin 2007
Par Michel Bellin,
mercredi 27 juin 2007.
A quinze ans, j'étais fatigué de vivre. Sans doute faut-il être si jeune pour se sentir si vieux…
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mardi 26 juin 2007
Par Michel Bellin,
mardi 26 juin 2007.
Les très rares fois où j'ai assisté à un concert parisien, le critique musical du MONDE en pensait pis que pendre. J'ai continué de savourer mes émotions et ne lis plus les papiers du grand expert grincheux. Je connais aussi un critique littéraire qui régulièrement dénigre mes ouvrages. Je continue d'écrire mais ne lui offre plus un seul exemplaire de presse (au fait, qu'en font-ils de tous ces exemplaires qui ruinent les petits éditeurs alors que Messieurs les experts bis ne critiquent que 0,3% des livres reçus ? Peut-être les revendent-ils sur Priceminister !)
Serais-je donc orgueilleux ou trop susceptible ? Je ne pense pas, simplement sage si j'en crois mon guide et mon inspirateur, le très cher Rainer-Maria.
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lundi 25 juin 2007
Par Michel Bellin,
lundi 25 juin 2007.
Longtemps j'ai eu au-dessus de ma table de travail cette image terrible – la Guerrièe morte, gouache d'Hokusaï – juste à côté de l'Âne-culotte (de Patrick Couratin) que je punaise au mur rouge sitôt qu'il s'agit d'écrire une ligne, pour ne pas oublier la sottise qui m'habite.
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vendredi 22 juin 2007
Par Michel Bellin,
vendredi 22 juin 2007.
A partir du 11 mai 2007 et avant chaque week-end, je mets en ligne un extrait de mon incunable préféré : « L'amour la solitude » Entretiens avec André Comte-Sponville aux Editions Paroles d'Aube (1995). Juste quelques mots hebdomadaires pour une mise en bouche – sorte de viatique philosophique - avant le long voyage dont les étapes seront : amour et solitude… violence et douceur… désespoir et béatitude. Ami(e) internaute, t'embarqueras-tu avec nous chaque fin de semaine ? J'en suis sûr, si tu fais partie de l'équipage, tu ne le regretteras pas car André est philosophe : il aime la vie vraie. Il est aussi écrivain : il cherche une beauté qui ne mentirait pas. Si tel est aussi ton but et ton bonheur, ton exigence aussi, je t'invite à chercher avec nous puisque « la vraie vie, ce n'est pas la littérature : la vraie vie, c'est la vie vraie. » Qui n'aimerait la goûter avidement et en imprégner les jours et les nuits qui lui restent à vivre ?
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jeudi 21 juin 2007
Par Michel Bellin,
jeudi 21 juin 2007.
Ils nous éclairent toujours de leurs formes et de leurs fulgurances tout comme me séduit le maelstrom de mots incendiés par le Poète. Est-il vrai que seule la Beauté peut encore sauver notre vieux monde ? Je reprendrai cette question en vous parlant après-demain du monumental Ansel Kiefer (dont je viens de voir par deux fois la fascinante exposition au Grand Palais à Paris – jusqu'au 8 juillet). J'aime ce qu'il dit de son étonnante créativité : « Pour survivre, je crée un sens, et c'est mon art. » Le Sens également, « beau » ou non, sauve nos destins subjectifs et collectifs.
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mercredi 20 juin 2007
Par Michel Bellin,
mercredi 20 juin 2007.
J'AI FRAPPÉ À LA PORTE, ON M'A DEMANDÉ « QUI EST LÀ ? » J'AI RÉPONDU « C'EST MOI » ; LA PORTE NE S'EST PAS OUVERTE. J'AI FRAPPÉ UNE SECONDE FOIS. ON M'A DEMANDÉ À NOUVEAU « QUI EST LÀ ? » J'AI RÉPONDU « C'EST MOI » ; LA PORTE NE S'EST PAS OUVERTE. J'AI ENCORE FRAPPÉ, ON M'A DEMANDÉ « QUI EST LÀ ? » […]
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mardi 19 juin 2007
Par Michel Bellin,
mardi 19 juin 2007.
Les choses ont-elles changé un siècle plus tard ? Je dédie ce papier du grand ALAIN au petit Olivier DUSSOPT, le benjamin de l'Ardèche que je félicite chaleureusement tout en lui disant « fais gaffe ! »
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vendredi 15 juin 2007
Par Michel Bellin,
vendredi 15 juin 2007.
Enfin ! ce 15 juin tant attendu.
Démarrage de ma souscription sur ce site et dans quelques boites aux lettres de France. Pas envie d'en rajouter. Ni pub ni promo. Suffit pour l'internaute de cliquer sur l'ombre mystérieuse qui va peu à peu reculer et dévoiler mon projet littéraire. (Merci à Rudy et à Romain d'avoir si bien compris ce que je voulais exprimer visuellement.)
Oui, j'aime leur belle lumière dorée qui transfigure peu à peu la silhouette de mon petit Loïc chéri tandis qu'une poignante flûte des montagnes d'Arménie avertit mon lecteur que ce récit sera certes une parabole sur l'Amour surnaturel mais par forcément un texte désopilant. Le plus mécréant d'entre nous s'en serait douté !
Donc du mystère, un désir, presque une appréhension, comme sur le porche d'une église sombre et profonde, fraîche et silencieuse dès qu'on a poussé le lourd vantail. Donc pas de pub sur mon blog, pas de racolage, pas d'incitation indécente à souscrire à tout prix. Car ce livre ne sera pas un objet de consommation courante mais le secret que l'auteur partage et que les amis propagent. Non par le bouche à oreille mais des yeux embués (par le chagrin et le fou rire) jusqu'au tréfonds du cœur… N'est-ce pas la meilleure définition d'un livre ? Un message d'amitié qu'un auteur envoie à de nombreux et lointains amis… qu'il ne rencontrera jamais autrement que sur la plage immaculée où, pour eux, il s'est livré noir sur blanc. Sans rien cacher ni s'économiser. Et en travaillant d'arrache pied, chapitre après chapitre, phrase après phrase, mot après mot, parfois des heures sur une seule phrase, sur un seul mot car aux vrais amis on n'offre pas de la pacotille, si possible que des pépites. Le seul mot d'ordre en littérature, c'est précisément la consigne : lis tes ratures ! Car si la sincérité est la sève d'un livre, le labeur d'un écrivain est son levain.
Cet unique désir aujourd'hui : raconter ici mon rêve du printemps dernier parce que cette épiphanie nocturne m'a révélé - quelle que soit la suite des événements - que mon cœur (mon inconscient ?) avait raison et que je touchais à l'essentiel. Et que je devais dire merci, à qui je ne sais pas, mais MERCI car l'écriture est d'abord et avant tout un DON, singulièrement l'écriture de ce livre-ci. Et mon travail d'abeille est la réponse à ce don-là. De cela, j'espère que mes futurs lecteurs seront les dépositaires et les témoins et d'avance - à défaut de remercier l'Autre dont j'ai perdu et la trace et le nom - ce sont eux que je remercie du fond du cœur.
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jeudi 14 juin 2007
Par Michel Bellin,
jeudi 14 juin 2007.
A partir du 11 mai 2007 et avant chaque week-end, je mets en ligne un extrait de mon incunable préféré : « L'amour la solitude » Entretiens avec André Comte-Sponville aux Editions Paroles d'Aube (1995). Juste quelques mots hebdomadaires pour une mise en bouche – sorte de viatique philosophique - avant le long voyage dont les étapes seront : amour et solitude… violence et douceur… désespoir et béatitude. Ami(e) internaute, t'embarqueras-tu avec nous chaque fin de semaine ? J'en suis sûr, si tu fais partie de l'équipage, tu ne le regretteras pas car André est philosophe : il aime la vie vraie. Il est aussi écrivain : il cherche une beauté qui ne mentirait pas. Si tel est aussi ton but et ton bonheur, ton exigence aussi, je t'invite à chercher avec nous puisque « la vraie vie, ce n'est pas la littérature : la vraie vie, c'est la vie vraie. » Qui n'aimerait la goûter avidement et en imprégner les jours et les nuits qui lui restent à vivre ?
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mercredi 13 juin 2007
Par Michel Bellin,
mercredi 13 juin 2007.
Publié en 1925, « Si le grain ne meurt » est une œuvre autobiographique qui va des années de la naissance de Gide jusqu'à la mort de sa mère en 1895. L'auteur pense le conflit entre l'ordre établi et la nature individuelle (ici son rapport avec son homosexualité). On n'est pas loin de la phrase de Dolto : « Le bonheur de l'individu passe par l'estime de son identité sexuée » ou encore la devise d'un certain Bellinus : « Connais-toi toi-même pour devenir qui tu es envers et contre tous. »
Quant au cher Frédéric, il a tout dit d'une formule lapidaire dont il a le secret : « Les grandes époques de notre vie sont celles où nous trouvons enfin le courage d'appeler notre meilleur ce que nous appelions nos mauvais côtés. »
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mardi 12 juin 2007
Par Michel Bellin,
mardi 12 juin 2007.
En cette saison, le poisson n'est pas très cher, enfin pas trop… surtout le thon qui n'est jamais donné. Il convient donc d'en profiter et de savourer. Pourquoi pas en testant la recette si facile de notre chère Colette ? (Voir mon blog à la date du 20 février dernier, une autre recette plus compliquée et plus longue).Bon appétit !
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lundi 11 juin 2007
Par Michel Bellin,
lundi 11 juin 2007.
J'écoutais l'autre jour Monsieur d'Ormesson sur le plateau de "Ripostes". Il m'agaça beaucoup avec ses saillies de vieille star aussi péremptoire qu'intarissable et l'on ne voyait que le rostre érodé de son appendice académique. Mais les yeux étaient toujours d'un bleu vivace et pur. Je me disais en outre que je n'avais pas lu une seule ligne de l'idole de belle-maman. Sans vouloir à tout prix me racheter, j'ai feuilleté samedi matin en sirotant mon café son « Presque rien sur presque tout » et le passage sur le rire m'a séduit. Moralité : les écrivains, surtout lorsqu'ils sont génialement radoteurs, ne devraient jamais hanter les plateaux TV. Il sont faits pour écrire, non pour se faire voir afin de discourir sur tout et disserter de rien.
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vendredi 8 juin 2007
Par Michel Bellin,
vendredi 8 juin 2007.
A partir du 11 mai 2007 et avant chaque week-end, je mets en ligne un extrait de mon incunable préféré : « L'amour la solitude » Entretiens avec André Comte-Sponville aux Editions Paroles d'Aube (1995). Juste quelques mots hebdomadaires pour une mise en bouche – sorte de viatique philosophique - avant le long voyage dont les étapes seront : amour et solitude… violence et douceur… désespoir et béatitude. Ami(e) internaute, t'embarqueras-tu avec nous chaque fin de semaine ? J'en suis sûr, si tu fais partie de l'équipage, tu ne le regretteras pas car André est philosophe : il aime la vie vraie. Il est aussi écrivain : il cherche une beauté qui ne mentirait pas. Si tel est aussi ton but et ton bonheur, ton exigence aussi, je t'invite à chercher avec nous puisque « la vraie vie, ce n'est pas la littérature : la vraie vie, c'est la vie vraie. » Qui n'aimerait la goûter avidement et en imprégner les jours et les nuits qui lui restent à vivre ?
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jeudi 7 juin 2007
Par Michel Bellin,
jeudi 7 juin 2007.
Une falaise calcaire, habillée de lilas, d'aubépines, de rosiers muscats, d'hysopes, de marjolaine. Des cavernes qui servent de granges et d'étables ; des maisons et une route suspendues au niveau des sources ; une église au sommet ; de rudes gens, et qui vient longtemps ; de belles filles et de bonnes vieilles ; du bon sens, et une égalité patriarcale. C'est un paradis.
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mercredi 6 juin 2007
Par Michel Bellin,
mercredi 6 juin 2007.
Tout à l'heure, un coup de fil impromptu. Une comédienne qui vient de lire un de mes tout premiers textes sur Internet. Elle s'est déjà emparée de l'histoire de Lucienne et de mes mots, a téléchargé la pièce, puis contacté son metteur en scène… Je rêve, je divague de bonheur. Comment avais-je pu oublier ce tout premier texte (ni édité ni joué) alors qu'il m'avait à l'époque tellement exalté ! Je l'avais proposé il y a quatre ou cinq ans à de grande pointures de la scène parisienne (naïf que j'étais !) mais ces dames – du moins celles qui m'avaient répondu – avaient fait la fine bouche : surbookées jusqu'en 2012… monologue trop redoutable… etc. Et voici qu'une vaillante comédienne de Marseille, sans peur ni reproche, se passionne et accepte de relever le défi. Merci Magali et pour courtiser le sort, mettons sur notre site préféré un extrait de la pièce. (L'histoire est simple : seule en scène avec son merle des Indes, Lulu, vieille pute décatie mais encore pleine de charme et d'humour, veut croire enfin au grand Amour qui passe… en cette triste nuit de Noël).
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mardi 5 juin 2007
Par Michel Bellin,
mardi 5 juin 2007.
Puisque l'amour (avec l'amitié) est notre seul trésor ici bas, notre seule quête, notre unique conquête… pourquoi ne pas écrire ici, encore et toujours, les textes des Poètes que je préfère ? Si tu es touché(e) par l'amour, même s'il est vacillant, même s'il est décevant, lis à mi-voix ce texte d'Anna de Noailles en fermant les yeux, en songeant tendrement à l'être le plus aimé, à ton prochain le plus proche, à celle ou celui que tu as choisi. Moi, je le dédie en ce matin de vacances champêtres à Olivier-Paul même s'il se définit comme un « handicapé émotionnel » : c'est le plus magnifique et le plus tendre des hommes, même si … « est-ce toi ou bien moi que j'aime ? »
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vendredi 1 juin 2007
Par Michel Bellin,
vendredi 1 juin 2007.
A partir du 11 mai 2007 et avant chaque week-end, je mets en ligne un extrait de mon incunable préféré : « L'amour la solitude » Entretiens avec André Comte-Sponville aux Editions Paroles d'Aube (1995). Juste quelques mots hebdomadaires pour une mise en bouche – sorte de viatique philosophique - avant le long voyage dont les étapes seront : amour et solitude… violence et douceur… désespoir et béatitude. Ami(e) internaute, t'embarqueras-tu avec nous chaque fin de semaine ? J'en suis sûr, si tu fais partie de l'équipage, tu ne le regretteras pas car André est philosophe : il aime la vie vraie. Il est aussi écrivain : il cherche une beauté qui ne mentirait pas. Si tel est aussi ton but et ton bonheur, ton exigence aussi, je t'invite à chercher avec nous puisque « la vraie vie, ce n'est pas la littérature : la vraie vie, c'est la vie vraie. » Qui n'aimerait la goûter avidement et en imprégner les jours et les nuits qui lui restent à vivre ?
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