mardi 31 juillet 2007
Par Michel Bellin,
mardi 31 juillet 2007.
Sinistre jour de juillet quand disparaissent en même temps deux artistes immenses : Michel SERRAULT et Ingmar BERGMAN.
Serrault à Villeurbanne, en 1986, sous la direction de Planchon, c'était quelque chose… à la fois sur scène et dans les coulisses ! Et l'auteur de « Sarabande »… « Je ne sais s'il existe un cinéaste au monde qui ne considère Bergman comme le plus grand d'entre tous. Avec "Sarabande", le maître a donné l'œuvre ultime, la somme de toutes les sommes, l'œuvre absolue » écrivait Pascal Mérigeau dans le Nouvel Obs. Rarement un film eut sur moi un tel impact émotionnel et esthétique au point que je le vis deux fois dans la même semaine.
Dans mon prochain roman Ieschoua mon amour (à paraître début septembre), l'ultime chef d'œuvre du Suédois est si indiscutable, si présent en moi trois ans plus tard, qu'il subjugue Loïc, mon inculte mais si sensible héros au point que le jeune homme décrète le réalisateur immortel ! En écrivant naïvement ces lignes en janvier dernier, je le pensais effectivement immortel…Las ! Aujourd'hui, comme tous les amoureux du 7ème art (pas ceux qui matent paresseusement leur DVD sur l'écran plasma mais ceux qui s'abandonnent dans le noir au « délicieux traquenard » dont parlait Genet), je suis moi aussi doublement en deuil. Et pourtant rassuré : les chefs d'œuvre – même s'il n'y en aura plus d'inédit – sont bel et bien, immortels.
Lire la suite
lundi 30 juillet 2007
Par Michel Bellin,
lundi 30 juillet 2007.
Je suis heureux, vraiment très heureux, de te retrouver ce matin avec les mots de mon cher colporteur, glanés durant cette semaine buissonnière quelque part au fond du Périgord Noir, entre le Mas d'Agenais et Bergerac en passant par la Gironde , nappe d'argent étale aux pieds de la maison du Meunier. Les mots sur l'écran magique m'ont manqué, plus encore ton silence attentif et fidèle qui me tient lieu chaque jour d'amitié clandestine. Mais il fallait bien se rincer les yeux et se faire masser le cœur par toutes les merveilles de notre douce France et l'accueil chaleureux et si prévenant des amies de passage. Sur notre chemin donc, des abbayes cisterciennes, des bastides, des moulins, des écluses, des récitals baroques, des relais gastronomiques et de pimpantes chambres d'hôtes… sans oublier trois fées délicieuses… merci à Marie-Christine, à Marie-Louise et à Micheline, aussi empressée et ardente que Marie de Magdala.
Lire la suite
vendredi 20 juillet 2007
Par Michel Bellin,
vendredi 20 juillet 2007.
A partir du 11 mai 2007 et avant chaque week-end, je mets en ligne un extrait de mon incunable préféré : « L'amour la solitude » Entretiens avec André Comte-Sponville aux Editions Paroles d'Aube (1995). Juste quelques mots hebdomadaires pour une mise en bouche – sorte de viatique philosophique - avant le long voyage dont les étapes seront : amour et solitude… violence et douceur… désespoir et béatitude. Ami(e) internaute, t'embarqueras-tu avec nous chaque fin de semaine ? J'en suis sûr, si tu fais partie de l'équipage, tu ne le regretteras pas car André est philosophe : il aime la vie vraie. Il est aussi écrivain : il cherche une beauté qui ne mentirait pas. Si tel est aussi ton but et ton bonheur, ton exigence aussi, je t'invite à chercher avec nous puisque « la vraie vie, ce n'est pas la littérature : la vraie vie, c'est la vie vraie. » Qui n'aimerait la goûter avidement et en imprégner les jours et les nuits qui lui restent à vivre ?
Lire la suite
jeudi 19 juillet 2007
Par Michel Bellin,
jeudi 19 juillet 2007.
Je suis à Saint-Rémy-de-Provence, hors saison touristique. Un après-midi, hésitant entre une balade sur la route des crêtes et un détour par l'hospice Saint-Paul-de-Mausole, je me décide finalement pour une visite au lac.
Lire la suite
mercredi 18 juillet 2007
Par Michel Bellin,
mercredi 18 juillet 2007.
Pas mal, n'est-ce pas, ce défilé du 14 juillet 1919 avec les poilus enfin à la fête ?! À en rendre pâle de jalousie notre Sarko 1er toujours aussi remuant et grimaçant.
Lire la suite
mardi 17 juillet 2007
Par Michel Bellin,
mardi 17 juillet 2007.
Très souvent remontent à la surface de ma mémoire des lambeaux de poèmes… un demi vers boiteux par ci… un octosyllabe estropié par là… parfois juste quelques mots agrippés à une rime. Par exemple : « Midi, roi des étés épandu sur la plaine… » ou «…le coup dut l'effleurer à peine, aucun bruit ne l'a révélé mais la légère meurtrissure… » Ensuite, plus rien, le cerveau capitule : un grand blanc. J'enrage, j'épelle à mi-voix pour retrouver le Sésame. Toujours rien. Pas moyen de trouver la suite mais il suffirait peut-être de gratter par ci, de dépoussiérer par là… peut-être… c'est si lointain, un demi-siècle ! C'est si proche, encore si vivant en moi lorsque je ferme les yeux pour ressentir dans mon esprit embué toute cette imagerie verbale qui palpite et bat encore comme un petit cœur obstiné. Fragments d'enfance !
En ce temps-là (dans les années cinquante soixante), boule rase et blouse grise, j'étais un élève modèle dans mon petit séminaire austère. On faisait ses Humanités, comme on disait à l'époque. Le grec et le latin étaient à l'honneur, Bordas était notre Bible, un certain Calvet peut-être aussi, en moins rutilant. J'étais 1er de classe à peu près en tout (sauf en gymnastique), année après année, collectionnant les billets d'honneur qui étaient roses et les livres de Prix fin juin (ils étaient ennuyeux car c'était souvent des vies de Saints). J'adorais déjà les mots, les strophes bien rythmées, les alexandrins fiers et musclés, les métaphores et les harmonies imitatives – « La foudre au Capitolin tombe ! » – et j'étais tout à mon affaire lorsqu'il s'agissait d'apprendre par cœur puis de réciter, bien droit à côté du banc, en mettant de l'expression. Comme j'étais ému et intimidé ! Pourquoi ces lambeaux de poésies ont-ils résisté à l'usure du temps… à tous les sédiments qui se sont accumulés sur ces années studieuses et en définitive heureuse ? Je ne saurais le dire.
J'ai décidé en cet été 2007 (l'année de mes 60 ans) de ratisser ma mémoire, de partir à la recherche de ces mots enchantés et de reconstituer, l'un après l'autre, le puzzle de mes poésies d'enfance, les plus belles, les plus impérissables. Surprise, surprise… Avec un moteur de recherche, ce devrait être facile, non ? Par exemple, si je tape « midi roi des étés » ou « le songe intérieur qu'ils n'achèvent jamais » - les deux seuls fragments qui surnagent dans ma mémoire indocile - que va-t-il se passer ? La méga mémoire d'Internet va-t-elle reconstituer sur-le-champ le poème de… de qui au juste ? Lamartine ou Théodore de Banville ? Allez, c'est parti, ma campagne de fouilles lexicales est ouverte.
« À moi, Google, deux mots! » - Parle ! – Ôte-moi d'un doute…
Lire la suite
lundi 16 juillet 2007
Par Michel Bellin,
lundi 16 juillet 2007.
Depuis la malheureuse histoire de la Tour de Babel et tous les malentendus sémantiques qu'elle a suscités, le rire nous a fourni, à nous frères humains, un terrain de jeu presque aussi large que le langage.Une journée où je n'ai pas ri est pour moi à mettre au panier, à biffer de l'agenda.
Lire la suite
vendredi 13 juillet 2007
Par Michel Bellin,
vendredi 13 juillet 2007.
A partir du 11 mai 2007 et jusqu'au 20 juillet, je mets en ligne avant chaque week-end un extrait de mon incunable préféré : « L'amour la solitude » Entretiens avec André Comte-Sponville aux Editions Paroles d'Aube (1995). Juste quelques mots hebdomadaires pour une mise en bouche – sorte de viatique philosophique - avant le long voyage dont les étapes seront : amour et solitude… violence et douceur… désespoir et béatitude. Ami(e) internaute, t'embarqueras-tu avec nous chaque fin de semaine ? J'en suis sûr, si tu fais partie de l'équipage, tu ne le regretteras pas car André est philosophe : il aime la vie vraie. Il est aussi écrivain : il cherche une beauté qui ne mentirait pas. Si tel est aussi ton but et ton bonheur, ton exigence aussi, je t'invite à chercher avec nous puisque « la vraie vie, ce n'est pas la littérature : la vraie vie, c'est la vie vraie. » Qui n'aimerait la goûter avidement et en imprégner les jours et les nuits qui lui restent à vivre ?
Lire la suite
jeudi 12 juillet 2007
Par Michel Bellin,
jeudi 12 juillet 2007.
Les mois passent, la saison insouciante s'installe avec ou sans soleil… Il ne faudrait pas oublier pour autant les fortes paroles du « Poverello » français du XXème siècle qui, à l'âge de 19 ans, a comme François d'Assise fait don de tous ses biens. A sa mort en janvier denier, tous les grands quotidiens italiens titraient sur l'événement. Sauf un : l'Osservatore Romano, l'organe du Vatican, qui n'y a pas consacré une seule ligne. Aujourd'hui, il fait la une sur la moto du proprio de Benedetto à propos du retour de la messe en latin fesse au peuple ! Bon vent ! Quel événement ! Et quelle disproportion… Rions pour ne pas avoir à en pleurer.
Lire la suite
mercredi 11 juillet 2007
Par Michel Bellin,
mercredi 11 juillet 2007.
En ce temps de vacances, le monde est plein de gens qui courent d'un spectacle à l'autre, évidemment avec le désir de voir beaucoup de choses en peu de temps. Si c'est pour en parler, rien de mieux ; car il vaut mieux avoir plusieurs noms de lieux à citer ; cela remplit le temps.
Lire la suite
mardi 10 juillet 2007
Par Michel Bellin,
mardi 10 juillet 2007.
Paene obliti eramus illud « motum proprium », quod nuntiabatur jam multos menses. Sed domi Papae nihil perditur… Machina enim vaticana tarde certeque progreditur. Nam, cum nuntiatum erat liturgiam Traditionis redituram esse, multi fideles catholici moti erant, praesertim in terra Gallorum, ubi sunt eae magnae legiones, quae illam Traditionem curant.Et sententia famosa est : Lex orandi, lex credendi. Itaque non per ambages nobis dicendum est : Ii, qui fideles Concilio sunt – sicut nos ipsi sumus – timent non linguam latinam, thus campanulasque, sed eum modum quo nationes intuuntur plerique qui ritus Traditionis defendunt.Ritus Pii V erat Ecclesiae quae se solam veritatem habere putabat. Sed quadraginta annis post Vaticanum Secundum non potest ita putare, nisi velimus remittere ea quae illud Concilium tulit : humanitatem benigne intueri, laicis locum dare, cum aliis religionibus colloqui.Ii qui illam Magnam Traditionem curant vicerunt. Oppidum Concilii ceperunt. Quos Roma jam audit. Et episcopos Galliae cras regent.
Juvet Fortuna omnes qui cum Christiano Testimonio repugnabunt !
Lire la suite
lundi 9 juillet 2007
Par Michel Bellin,
lundi 9 juillet 2007.
Très souvent remontent à la surface de ma mémoire des lambeaux de poèmes… un demi vers boiteux par ci… un octosyllabe estropié par là… parfois juste quelques mots agrippés à une rime. Par exemple : « Midi, roi des étés épandu sur la plaine… » ou «…le coup dut l'effleurer à peine, aucun bruit ne l'a révélé mais la légère meurtrissure… » Ensuite, plus rien, le cerveau capitule : un grand blanc. J'enrage, j'épelle à mi-voix pour retrouver le Sésame. Toujours rien. Pas moyen de trouver la suite mais il suffirait peut-être de gratter par ci, de dépoussiérer par là… peut-être… c'est si lointain, un demi-siècle ! C'est si proche, encore si vivant en moi lorsque je ferme les yeux pour ressentir dans mon esprit embué toute cette imagerie verbale qui palpite et bat encore comme un petit cœur obstiné. Fragments d'enfance !
En ce temps-là (dans les années cinquante soixante), boule rase et blouse grise, j'étais un élève modèle dans mon petit séminaire austère. On faisait ses Humanités, comme on disait à l'époque. Le grec et le latin étaient à l'honneur, Bordas était notre Bible, un certain Calvet peut-être aussi, en moins rutilant. J'étais 1er de classe à peu près en tout (sauf en gymnastique), année après année, collectionnant les billets d'honneur qui étaient roses et les livres de Prix fin juin (ils étaient ennuyeux car c'était souvent des vies de Saints). J'adorais déjà les mots, les strophes bien rythmées, les alexandrins fiers et musclés, les métaphores et les harmonies imitatives – « La foudre au Capitolin tombe ! » – et j'étais tout à mon affaire lorsqu'il s'agissait d'apprendre par cœur puis de réciter, bien droit à côté du banc, en mettant de l'expression. Comme j'étais ému et intimidé ! Pourquoi ces lambeaux de poésies ont-ils résisté à l'usure du temps… à tous les sédiments qui se sont accumulés sur ces années studieuses et en définitive heureuse ? Je ne saurais le dire.
J'ai décidé en cet été 2007 (l'année de mes 60 ans) de ratisser ma mémoire, de partir à la recherche de ces mots enchantés et de reconstituer, l'un après l'autre, le puzzle de mes poésies d'enfance, les plus belles, les plus impérissables. Surprise, surprise… Avec un moteur de recherche, ce devrait être facile, non ? Par exemple, si je tape « vase » et « verveine », que va-t-il se passer ? La méga mémoire d'Internet va-t-elle reconstituer sur-le-champ le poème de… de qui au juste ? Heredia ou Leconte de Lisle ? Allez, c'est parti, ma campagne de fouilles lexicales est ouverte.« À moi, Google, deux mots! » - Parle ! – Ôte-moi d'un doute…
Lire la suite
samedi 7 juillet 2007
Par Michel Bellin,
samedi 7 juillet 2007.
Joseph et Roland n'auraient certainement pas l'idée de défiler sous des banderoles arc-en-ciel en se tenant enlacés mais leur amour secret est sublime, leur adhésion intime sans fond, la libre étreinte de leurs corps amoureux dessine des paysages enchanteurs, toujours variés, sinueux et odorants, souvent enjoués, peaux et muscles sans cesse tendus vers l'impossible communion des âmes… et la prose d'Yves Navarre exalte leur dialogue incessant.
Heures d'extase ou de tendresse, d'éloignement et de retrouvailles, heures enfuies qui composent l'histoire grave, frémissante et passionnée de deux hommes qui s'aiment, se sont choisis et se construisent mutuellement entre jeu et gravité, douceur et violence, don et abandon. « Deux œuvres incomplètes pour faire une œuvre à deux. » Car l'incroyable arrive, pas seulement dans la littérature, aussi dans la vie : une histoire d'amour unit deux hommes, leur vie entière. Ceux-là avaient pourtant épousé Sabine et Clotilde, ils ont eu des enfants qui ont grandi… et puis Joseph est mort avant Roland.
Comprenne qui pourra, vibrera qui voudra. C'est à l'évidence l'hymne que je préfère… aussi avec O* mon mode d'emploi et mon inspiration ! Et notre survie. Certes, il n'y a pas que le corps, mais tout passe par le corps, pages de l'esprit. Et le grand repas de nos corps nous restaure : à force de nous alimenter et de nous désaltérer, en toutes saisons, de nuit comme de jour, à force de déchiffrer nos peaux éprises, d'improviser, d'esquisser, de balbutier, de répéter, parfois d'apprendre par cœur… le Sexe devient non seulement langage de tendresse mais sacrement de salut.
Lire la suite
vendredi 6 juillet 2007
Par Michel Bellin,
vendredi 6 juillet 2007.
A partir du 11 mai 2007 et avant chaque week-end, je mets en ligne un extrait de mon incunable préféré : « L'amour la solitude » Entretiens avec André Comte-Sponville aux Editions Paroles d'Aube (1995). Juste quelques mots hebdomadaires pour une mise en bouche – sorte de viatique philosophique - avant le long voyage dont les étapes seront : amour et solitude… violence et douceur… désespoir et béatitude. Ami(e) internaute, t'embarqueras-tu avec nous chaque fin de semaine ? J'en suis sûr, si tu fais partie de l'équipage, tu ne le regretteras pas car André est philosophe : il aime la vie vraie. Il est aussi écrivain : il cherche une beauté qui ne mentirait pas. Si tel est aussi ton but et ton bonheur, ton exigence aussi, je t'invite à chercher avec nous puisque « la vraie vie, ce n'est pas la littérature : la vraie vie, c'est la vie vraie. » Qui n'aimerait la goûter avidement et en imprégner les jours et les nuits qui lui restent à vivre ?
Lire la suite
jeudi 5 juillet 2007
Par Michel Bellin,
jeudi 5 juillet 2007.
Puisque le GPS est un gadget aussi inutile que coûteux, n'y cédons pas cet été et faisons la route buissonnière, à la découverte de la France profonde et de ses forêts enchantées.
Lire la suite
mercredi 4 juillet 2007
Par Michel Bellin,
mercredi 4 juillet 2007.
Pour les vacances, c'est à l'évidence le gadget in-con-tour-na-ble. Bien. Avant d'écouter l'autre matin un scoop sur France Inter à propos de la progression dantesque des ventes, je croyais naïvement qu'il s'agissait de guidage par satellite. Nenni, mon cousin, rien à voir, l'expert nous précise sur […]
Lire la suite
mardi 3 juillet 2007
Par Michel Bellin,
mardi 3 juillet 2007.
Il rêvait d'une poésie « soluble dans l'air », capable d'établir une correspondance entre les sentiments et les sensations…
Corps de femmes, corps de garçons tant rêvés, tant aimés, dont chaque versant, chaque pli indique un chemin à explorer, un paysage à découvrir… Ici, le désir coule entre les lignes. Il a tantôt la grâce d'une rivière paresseuse, tantôt la rage d'un torrent tumultueux. Il se fait ange ou démon. Serein ou tourmenté. Enfer brûlant ou paradis perdu… Etreinte et Eternité ne sont-ils pas deux mots s'écrivant avec les mêmes lettres ?
Une méditation idéale pour le temps des vacances, ô mon lecteur chéri (ma lectrice aussi !) - gisant alangui sur le sable chaud ou retiré dans ta chambre aux songes moites… Pour cet été, je garantis ici quelques pépites non soldées… puisque les mots sont parfois plus ensorceleurs que les vidéos, non ?
Lire la suite
lundi 2 juillet 2007
Par Michel Bellin,
lundi 2 juillet 2007.
Il meurt lentement celui qui ne voyage pas
celui qui ne lit pas
celui qui n'écoute pas de musique
celui qui ne trouve pas grâce à ses propres yeux...
Lire la suite