septembre 2008 (24)
mardi 30 septembre 2008
LA SAISON DES BÉCASSES
mardi 30 septembre 2008.
lundi 29 septembre 2008
ARMISTICE
lundi 29 septembre 2008.
vendredi 26 septembre 2008
CHRONIQUE D’UNE MÉLANCOLIE (22)
vendredi 26 septembre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures », ce 12ème opus sortira sans doute courant novembre 2008, un énorme pavé de près de 400 pages avec des hors-textes (photos, fac-similés, lettres manuscrites…). Du coup, je retravaille et peaufine le manuscrit. Et en attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.
Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD, Illuminations
jeudi 25 septembre 2008
L’ÉCRIVAIN MALGRÉ LUI (2)
jeudi 25 septembre 2008.
mercredi 24 septembre 2008
CIEL DE SEPTEMBRE
mercredi 24 septembre 2008.
Retour ce matin avec la poésie, celle de Jean Richepin. Son itinéraire personnel ressemble à celle de Jean-Claude Pirotte : on les attendait l'un et l'autre au faîte d'une carrière brillante, ils ont pris la tangente. Normalien brillant, Jean choisit délibérément la vie de bohème. La chanson des gueux (1876) lui vaut la célébrité ainsi… qu'un procès et une condamnation. Il restera révolté contre la société, infatigable défenseur des opprimés.
mardi 23 septembre 2008
SUR LA PLACE DE GARCHES
mardi 23 septembre 2008.
Le temps me ramènera un jour mon homme magnifique et la petite place de Garches sera en fête !
lundi 22 septembre 2008
CABALLITOS
lundi 22 septembre 2008.
Retour à Ferias, un magnifique recueil de Poèmes (resté inconnu jusqu'à sa publication en Espagne en 1997). Entre lune et tambour, trille et farandole, Lorca évoque l'atmosphère de la Feria, suivant le rythme des chevaux de bois jusqu'au coucher du soleil. Peu importe pour finir que ses restes soient demain identifiés, l'important était que Ferias sorte de l'oubli un siècle après la naissance de Garcia Lorca : la Poésie survit à l'infamie et ne meurt jamais.
vendredi 19 septembre 2008
CHRONIQUE D’UNE MÉLANCOLIE (21)
vendredi 19 septembre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures », ce 12ème opus sortira sans doute courant novembre 2008, un énorme pavé de près de 400 pages avec des hors-textes (photos, fac-similés, lettres manuscrites…). Du coup, je retravaille et peaufine le manuscrit. Et en attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.
Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé.
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD, Illuminations
jeudi 18 septembre 2008
NOX
jeudi 18 septembre 2008.
« Qui peut dormir tout seul ? Quelques hommes le font, que la vocation ou le malheur ont retranché des autres et qui couchent alors tous les soirs dans le même lit que la mort. »Albert Camus, L'exil et le royaume, Folio, Gallimard
mercredi 17 septembre 2008
JE N’AIME PAS DORMIR…
mercredi 17 septembre 2008.
mardi 16 septembre 2008
DIEU ET MOI, ON SE TUTOIE
mardi 16 septembre 2008.
lundi 15 septembre 2008
LE JOUJOU DU PAUVRE
lundi 15 septembre 2008.
Donc, c'est entendu, chacun a son portable ou sa console de jeu, ou encore ses fringues de marques le jour de la rentrée. Tout cela est bien sûr une fable : la pauvreté existe toujours, quels que soient les soubresauts du pouvoir d'achats, mais elle se fait discrète en ces temps d'hygiène sociale et de prévention tous azimuts. La pédagogie se décline même avec la démagogie : j'ai vu à la télé, vu de mes yeux vu, un reportage sur cette innovation ahurissante : à Asnières, pour favoriser la mixité sociale, un bus emmène dans les quartiers huppés quelques petits volontaires. On interviewait deux gosses à peau mordorée égarés dans une belle salle de classe éblouissante de blancheur et de propreté. Pour le moment, ils ne se quittent pas et ils ont simplement murmuré, économes de mots, qu'ici, c'est un peu « sévère ». Doux Jésus, les pauvres petits ! Mais ils vont progresser, disent les futures marraines, car l'ascenseur social commence avec l'apprentissage des bonnes manières. Moi, je ne vous dis pas, ascenseur ou non, ce que ces mômes transplantés vont souffrir et j'espère qu'ils se feront renvoyer au plus vite. Précision : le bus est pour le moment vide dans l'autre sens, on ne se presse pas chez les bourgeois pour aller explorer la précarité. Ben voyons !
samedi 13 septembre 2008
CHRONIQUE D’UNE MÉLANCOLIE (20)
samedi 13 septembre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures », ce 12ème opus sortira sans doute courant novembre 08, un énorme pavé de près de 400 pages avec des hors-textes (photos, fac-similés, lettres manuscrites…). Du coup, je retravaille et peaufine le manuscrit. Et en attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.
Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (n'est-ce pas, chère Micheline ? mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD, Illuminations
vendredi 12 septembre 2008
PROSIT !
vendredi 12 septembre 2008.
jeudi 11 septembre 2008
SÉVICES TEXTUELS
jeudi 11 septembre 2008.
mercredi 10 septembre 2008
NORMALITÉ HOMO ou LA MAJORITÉ HEUREUSE
mercredi 10 septembre 2008.
Et passage obligé par Montaigne, encore et toujours : « Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage. »
mardi 9 septembre 2008
MON CREDO
mardi 9 septembre 2008.
lundi 8 septembre 2008
DES MOTS POUR NE PAS LE DIRE
lundi 8 septembre 2008.
Or, il se retrouve que je lis avec beaucoup de retard un livre fascinant – effarant – sur la genèse d'un génocide. Qu'il s'agisse de tutsi, de juif ou de gitan, on est ici au plus près du Mal absolu. Question subsidiaire que le journaliste du JDD aurait pu poser au prélat irénique : à Auschwitz ou à Nyamata, que faisait le Bon Dieu pendant tout ce temps ? Mais comme le théologien a réponse à tout, il aurait sans doute répondu d'une voix douce et mesurée : la grandeur de Dieu, c'est de respecter la liberté humaine. L'homme est donc libre de se livrer au mal absolu et son Créateur n'y peut mais. Mais victimes et bourreaux se retrouveront un jour au paradis… ou en enfer car Dieu est Amour. CQFD.
Maintenant, ami(e) internaute, accroche-toi. Voici les témoignages de Joseph-Désiré, d'Alphonse, d'Ignace, de Fulgence… d'anciens braves cultivateurs et instituteurs, chrétiens pour la plupart, devenus des tortionnaires tout à fait ordinaires.
samedi 6 septembre 2008
SCOOP A LA CITÉ DU VATICAN !
samedi 6 septembre 2008.
Il semblerait que ce soit pour un motif essentiellement évangélique, et non politique – une clause de conscience en quelque sorte. Selon une confidence d'un très proche collaborateur (immédiatement désavoué par l'Osservatore Romano), le Souverain Pontife aurait pris conscience des priorités du divin Maître dont il est l'humble serviteur : accueil de l'étranger, des pauvres et des exclus. Sa Sainteté a donc souhaité pouvoir annuler, du moins reporter, la conférence qu'il devait tenir sur la « Culture et le monde », initialement prévue à 17 heures au Collège des Bernardins. En lieu et place, Benoît XVI entend pouvoir se rendre en priorité dans un premier temps au centre de rétention de Vincennes puis accueillir une importante délégation d'homosexuels français à laquelle se joindraient plusieurs malades atteints du sida. A Vincennes, le pape aurait décidé de ne pas infliger une longue homélie aux détenus mais de s'entretenir fraternellement avec eux en partageant un thé à la menthe. Quant à la rencontre avec la minorité gay de la capitale française, le lieu n'a pas encore été dévoilé mais le discours a pu d'ores et déjà être communiqué par notre source [cf. document exclusif ci-après reçu tôt ce samedi matin par courriel].
Le collaborateur de Benoit XVI a aussi confié que le Souverain Pontife avait médité longuement cette semaine le texte des Béatitudes ainsi que la phrase de Jésus de Nazareth (« Le Fils de l'homme n'a même pas une pierre où reposer sa tête ! ») et qu'en conséquence il avait décidé d'abandonner pour sa visite pastorale les signes extérieurs d'omnipotence médiatique (entre autres sa papamobile blindée et ses luxueuses mules de haute couture). Au sujet de ses déplacements dans la capitale, la Préfecture de Police a néanmoins indiqué que, pour des raisons pratiques et sécuritaires (entre autres l'installation non mobile des caméras de surveillance quais Rive Gauche), il ne serait plus possible de modifier l'itinéraire ni le mode de transport de l'hôte de marque. Quant aux services de M. Hortefeux au Ministère de l'Immigration, on imagine leur embarras ! Une manifestation de sympathie et de solidarité devant le Centre de Vincennes vendredi prochain sera-t-elle autorisée ? Autre question qui dérange : les membres de la communauté gay qui assisteront à la rencontre avec le Pape seront-ils oui ou non comptabilisés au fichier Edvige ? En tout cas, la décision du pape na va pas manquer de faire polémique.
À signaler pour finir et en prélude à ce voyage sous très haute surveillance que le magazine GOLIAS consacre un passionnant dossier au bilan plus que mitigé du Pontificat actuel (« Benoît XVI en 12 leçons magistrales », n° 121 BIS, téléchargement gratuit sur le site http://golias-editions.fr/).
vendredi 5 septembre 2008
CHRONIQUE D’UNE MÉLANCOLIE (19)
vendredi 5 septembre 2008.
Ce volumineux « vrai faux » journal m'a demandé des années de travail et a été refusé avec une belle unanimité par une quinzaine d'éditeurs. Trop long, trop littéraire, trop… MAIS NON !
IL Y A DU NOUVEAU !!! Je viens de signer mon contrat d'édition avec L'Harmattan (Collection Ecritures). Le livre sortira sans doute courant novembre, un énorme pavé de près de 500 pages avec des hors-textes (photos, fac-similés, lettres manuscrites…). Du coup, je retravaille et peaufine le manuscrit. Et en attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul. CET AUTOMNE PLEIN DE PROMESSES !
Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (au moins, je ne serai pas blet prématurément !)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD, Illuminations
jeudi 4 septembre 2008
QUELQUES TISONS DE MON HEROÏNE CANNIBALE
jeudi 4 septembre 2008.
mercredi 3 septembre 2008
L’ÉCRIVAIN MALGRÉ LUI
mercredi 3 septembre 2008.
LA GOUTTE D'OR
C'est un quartier où j'aime à disparaître quand je me sens bellement désespéré. Avec un titre pareil, quel livre scintillant et nocturne j'aurais composé, si j'avais les moyens de ma politique, du talent quoi. Si je n'avais pas tellement lambiné, si je ne croyais pas toujours que le titre une fois trouvé, le reste n'a plus d'intérêt. Dans l'entretemps, un certain Tournier, homme de lettres assuré d'une patente, m'a coupé l'herbe sous le pied, m'a-t-on dit. Tout le monde a le droit d'en faire autant. Quand un peintre en lettres, qui vaut bien un homme de lettres, rafraîchit l'enseigne du Bar des Amis, ce serait mesquin de lui faire observer que les Bars des Amis pullulent sur le territoire. Pour ne pas parler des Cafés du Commerce.
mardi 2 septembre 2008
LES GOSSES DE LÀ-BAS
mardi 2 septembre 2008.
Question : quelle grande maison oserait publier en 2008 cette apologie de la pédophilie heureuse, ce revigorant érotisme solaire dépouillé des carcans moralisateurs et des pudeurs bourgeoises passablement hypocrites ? On préfère éditer – et commenter sur une double page synoptique du Monde des Livres, pas moins !!! – Mmes Angot & Millet, deux récidivistes du ragot d'alcôve et de l'entrecuisse moite, au style aussi plat que leurs tristes appas. Pouah ! Comment ces impudentes osent-elles prétendre transformer en Littérature amourettes fades et adultères rances ? Et croire – ou feindre de croire – que le lecteur adulte, c'est-à-dire non manipulé par les Grands Médias Prescripteurs, va s'intéresser à leur fricot et en avoir les mots à la bouche ?!
Mais revenons aux petits chéris de Tony, si vrais, eux, si touchants, si naturellement impudiques, si loin des remugles éditoriaux et des vieilles tisanes judéo-chrétiennes.
lundi 1 septembre 2008
TERRE EN FÊTE
lundi 1 septembre 2008.
Secouons-nous donc et accueillons la joie, cette joie exubérante qui me faisait gambader enfant, les jambes nues, dans des grands champs de luzerne et de coquelicots. C'était il y a si longtemps… J'ai oublié la sensation et aujourd'hui ce sont les mots d'Emile Verhaeren, qui m'apaisent et me tonifient. Même le premier jour de septembre, c'est encore l'été !