octobre 2008 (25)
vendredi 31 octobre 2008
CET ÉTÉ PLEIN DE FLEURS (27)
vendredi 31 octobre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures » [souscription en cours jusqu'au 15 novembre prochain : formulaire disponible à la suite de l'extrait proposé infra], ce 12ème opus sortira en décembre 2008. Du coup, je retravaille et peaufine le manuscrit jusqu'au dernier moment. Et en attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD, Illuminations
jeudi 30 octobre 2008
IL Y A… L’ENFER
jeudi 30 octobre 2008.
Vienne la nuit sonne l'heure
les jours s'en vont je demeure
mercredi 29 octobre 2008
LE CRÉPUSCULE DU SOIR
mercredi 29 octobre 2008.
mardi 28 octobre 2008
DUO THÉRAPEUTIQUE
mardi 28 octobre 2008.
lundi 27 octobre 2008
UN ART THERMODYNAMIQUE
lundi 27 octobre 2008.
vendredi 24 octobre 2008
CET ÉTÉ PLEIN DE FLEURS (26)
vendredi 24 octobre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures » [souscription en cours : formulaire disponible à la suite de l'extrait proposé infra], ce 12ème opus sortira début décembre 2008. Du coup, je retravaille et peaufine le manuscrit jusqu'au dernier moment. Et en attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.
Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD, Illuminations
jeudi 23 octobre 2008
GAI DÉSESPOIR
jeudi 23 octobre 2008.
mercredi 22 octobre 2008
COLLOQUE SENTIMENTAL
mercredi 22 octobre 2008.
mardi 21 octobre 2008
PARFAIT CYNIQUE (2)
mardi 21 octobre 2008.
lundi 20 octobre 2008
CHACUN SA CHIMÈRE
lundi 20 octobre 2008.
samedi 18 octobre 2008
L’AMOUR CANNIBALE
samedi 18 octobre 2008.
Cette phrase du poète, tant de fois rabâchée, ne prend toute sa force et sa douceur que lorsqu'elle se vérifie au quotidien. Car les choses sont plus simples qu'on veut bien le dire, et bien moins romantiques. Une fois admis que le passé est définitivement passé et que le futur par définition n'est pas encore et fuit toujours plus loin, ne reste évidemment que le présent. Hic et nunc. Or, quand l'être aimé ne fait plus partie de ce présent, ne l'habite plus, ne l'irradie plus de l'intérieur (même à son corps défendant), il ne reste qu'un présent dévasté, dépeuplé, désenchanté, tout à tour cuisant et insipide. Chaque poète, chaque philosophe exprime ce manque à sa façon, de manière lyrique ou plus analytique. Lamartine a de nombreux adeptes, moi le premier. J'aime aussi le mot de Jouhandeau, écartelé entre sa tigresse et son cher petit Robert dont il ne parvient pas à se déprendre : « Aimer, c'est n'avoir plus droit au soleil de tout le monde. On a le sien. » J'aime aussi le point de vue de François Bacon. Pour lui, l'amitié est un sentiment profond et intime qui s'apparente à la "confession auriculaire". Ne pas avoir d'ami, ne plus en avoir, c'est être un cannibale qui dévore son propre cœur, car l'amitié est l'art d'amoindrir les douleurs et de pulvériser les calculs. C'est dire si elle ne peut s'accommoder ni du silence ni de l'absence… ni de l'insignifiance.
J'ai perdu mon soleil quotidien et ce ne sont pas ses fugaces apparitions qui me consoleront…
vendredi 17 octobre 2008
CET ÉTÉ PLEIN DE FLEURS (25)
vendredi 17 octobre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures » [souscription en cours : formulaire disponible à la suite de l'extrait proposé infra], ce 12ème opus sortira début décembre 2008. Du coup, je retravaille et peaufine le manuscrit jusqu'au dernier moment. Et en attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.
Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD, Illuminations
jeudi 16 octobre 2008
BOUTEILLE À LA MER
jeudi 16 octobre 2008.
Aujourd'hui, es-tu sorti ? Enfin ! Si tu as été docile. Si tu es resté en bonne santé… Si oui, j'aimerais t'offrir un verre à Paris. Unique offre, c'est promis ! Et ce matin ce poème que je t'écrivis pour ne plus t'oublier.
mercredi 15 octobre 2008
PARFAIT CYNIQUE (1)
mercredi 15 octobre 2008.
mardi 14 octobre 2008
AU BORD DU GOUFFRE…
mardi 14 octobre 2008.
Et si l'abîme s'appelait aujourd'hui nihilisme ?
lundi 13 octobre 2008
LES DEUX GUGUSSES
lundi 13 octobre 2008.
Vendredi soir, j'étais sous le charme des Chants du Rhin de Bizet lorsque soudain, tel un cancre pris en flagrant délit d'inattention, j'ai sursauté et bondi sur ma télécommande : il était 22h 48 et j'allais rater le « Café littéraire » !!! Stop, l'ami. On se calme. Un instant de réflexion : […]
samedi 11 octobre 2008
CET ÉTÉ PLEIN DE FLEURS (24)
samedi 11 octobre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures », [souscription en cours : formulaire disponible sur le blog d'hier intitulé « Cet été plein de fleurs… et de surprises ! »], ce 12ème opus sortira sans doute début décembre 2008, un énorme pavé de près de 400 pages. Du coup, je retravaille et peaufine le manuscrit. Et en attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD, Illuminations
vendredi 10 octobre 2008
CET ÉTÉ PLEIN DE FLEURS… ET DE SURPRISES !
vendredi 10 octobre 2008.
Par contre, ce que je sais, c'est que le texte intégral paraîtra début décembre aux éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures ». On pourra donc se le procurer à cette date dans n'importe quelle librairie de France ou de Navarre. En attendant, j'ai eu l'idée d'offrir la primeur de cette parution aux lectrices et aux lecteurs de mon site – singulièrement celles et ceux qui, depuis le printemps dernier, suivent les aventures de mon Paul de Montclairgeau. Quelques-uns m'ont dit ou écrit que ce vrai faux journal romanesque les touchait tant par le fond que par la forme. Au passage, je les remercie ce matin très sincèrement de leur fidélité et de leurs encouragements. Ils sont sensibles à l'aventure intérieure d'un jeune homme rare et vibrent au récit de la dernière année de sa vie, entre son Jura natal et Paris où il dépérit, cet être qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet !).
MAIS J'EN VIENS À MA PROPOSITION : IL S'AGIT EN FAIT D'UNE SOUSCRIPTION, DONC D'UNE RÉSERVATION DU LIVRE À UN PRIX PARTICULIEREMENT AVANTAGEUX ET AVEC À LA CLÉ UN PETIT CADEAU ARTISANAL PERSONNEL (QUE NE PROPOSERA PAS L'ÉDITION IMPRIMEE).
POUR DÉCOUVRIR CETTE OFFRE, LIRE LA SUITE.
Demain samedi : nouvel épisode (n°24).
jeudi 9 octobre 2008
INDISPENSABLE ALCESTE
jeudi 9 octobre 2008.
mercredi 8 octobre 2008
MON AMI RENÉ
mercredi 8 octobre 2008.
Ce matin, promenade un peu agitée dans l'âme de René, le parrain de mon jeune héros et notre guide dans la lande tourmentée des sentiments et des mots.
mardi 7 octobre 2008
SMS
mardi 7 octobre 2008.
Emirat de Fujaïrah, samedi 4 octobre 2008, 23h 44.
Mon commentaire infra.
lundi 6 octobre 2008
LA DÉRAISON CHRETIENNE
lundi 6 octobre 2008.
vendredi 3 octobre 2008
CHRONIQUE D’UNE MÉLANCOLIE (23)
vendredi 3 octobre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures », ce 12ème opus sortira sans doute courant novembre 2008, un énorme pavé de près de 400 pages avec des hors-textes (photos, fac-similés, lettres manuscrites…). Du coup, je retravaille et peaufine le manuscrit. Et en attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.
Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD, Illuminations
jeudi 2 octobre 2008
LE PETIT GALOPIN…
jeudi 2 octobre 2008.
Quand l'absence de l'Ami est trop cuisante, je relis quelques passages du livre, même si ça me fait du mal et du bien. Ce livre qu'il m'a fait découvrir et qu'il m'a offert – qu'on s'est offert – le 6 septembre 2003. Car Navare, à cause de sa Clotilde à lui, fait un peu partie de sa famille et, du coup, de la mienne (lui seul pourra comprendre s'il lit ces lignes !). Et je me prends à rêver : s'il était moins raisonnable, s'il ressentait à quel point l'essentiel est ailleurs, à quel point le temps nous presse dangereusement, il quitterait sur-le-champ Doubaï la Sérénissime (comment peut-il imaginer un seul instant que je pourrais l'y visiter un jour ? je ne fréquente pas les putes !). C'est lui qui me rejoindrait au plus vite. Pas forcément ici, peut-être ailleurs, un nouvel ailleurs. En tout cas ensemble. Oui, nous vivrions ensemble, comme Joseph et Roland, dans une grande maison solitaire, en pleine nature, sous d'autres cèdres ou de grands peupliers frissonnants, en pleine décroissance joyeusement assumée, prolongeant à dessein une interminable cure de désintoxication médiatique, dans une belle masure sentant bon le bois et la laine, non pas avec le chat Tityre, peut-être avec ce bon gros labrador dont il a toujours eu envie. Et tandis qu'il bichonnerait ses bougainvillées, aussi nu dans le soleil que sa plante vénérée, par la porte-fenêtre entrouverte il m'entendrait… Je jouerais du piano pour moi, pour lui, pour nous deux. Pour lui seul en fait, car ce ne serait pas du Mozart, mais du Chopin, le 4ème Prélude, évidemment !
Alors, il… alors tu t'approcherais, Ami, silencieusement par derrière, tu m'écouterais sans rien dire puis tu caresserais affectueusement ma nuque. À peine, on a des pudeurs à la soixantaine… « Au piano, diras-tu enfin en te moquant, tu fais l'amour avec la maison et tu me forces à vous regarder faire ! »
Non, je ne force rien ni personne ! Je rêve simplement. Plutôt, j'attends…
Est-il devenu à ce point inadmissible d'essayer de jouir du temps et de la vie ?
J'attends donc notre heure…
mercredi 1 octobre 2008
LE VRAI PÉCHÉ DE SODOME
mercredi 1 octobre 2008.