novembre 2008 (23)
samedi 29 novembre 2008
FUMER VIVIFIE
samedi 29 novembre 2008.
Et une fois de plus, c'est le Poète qui a raison (aujourd'hui Jules Laforgue) et non le politicien puritain et casse-couilles.
vendredi 28 novembre 2008
CET ÉTÉ PLEIN DE FLEURS (31)
vendredi 28 novembre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures », ce 12ème opus sortira en décembre 2008. Du coup, je retravaille et peaufine le manuscrit jusqu'au dernier moment. Et en attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.
Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD
jeudi 27 novembre 2008
BON ANNIVERSAIRE !
jeudi 27 novembre 2008.
mercredi 26 novembre 2008
UTOPIE ICI, LÀ RADOTAGE
mercredi 26 novembre 2008.
Au sujet de ces Propos vivifiants, parfois drôles, Jean Jaurès écrivait le 15 mars 1914 : « Ce sont des notes rapides sur les sujets les plus variés et j'y trouvai un sens si tranquille et si pénétrant de la réalité, une telle force d'observation et d'analyse, une attention si exacte de n'être jamais dupe des apparences et des fictions, et en même temps un style si pur, si souple, si pénétrant que j'éprouvai un enchantement d'esprit. » Il ajoutait : « Les Propos me paraissent, à bien des égards, un des chefs-d'œuvre de la prose française. »
Quant à moi, un siècle plus tard, je ne cesse de m'en nourrir et souvent de me réjouir ! De les appliquer aussi à moi-même car la nature humaine ne change pas et il faut de bons experts pour l'étudier et, si possible, l'améliorer.
mardi 25 novembre 2008
LIZ D’ÉGYPTE
mardi 25 novembre 2008.
lundi 24 novembre 2008
LA VESPASIENNE
lundi 24 novembre 2008.
samedi 22 novembre 2008
HELP ! MA MUSE !
samedi 22 novembre 2008.
Que l'auteur fantôme me pardonne donc et peut-être se trouvera-t-il un(e) Internaute pour m'aidera soit à dénicher l'équivalent masculin de Muse soit pour m'indiquer les références bibliographiques de l'œuvre citée !Poète, prends ton luth et me donne un baiser !
vendredi 21 novembre 2008
CET ÉTÉ PLEIN DE FLEURS (30)
vendredi 21 novembre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures », ce 12ème opus sortira en décembre 2008. Du coup, je retravaille et peaufine le manuscrit jusqu'au dernier moment. Et en attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.
Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD
jeudi 20 novembre 2008
COMME LA BIÈRE A GOÛT DE BIÈRE …
jeudi 20 novembre 2008.
mercredi 19 novembre 2008
LE VEUF, L’INCONSOLÉ… hi ! hi ! hi !
mercredi 19 novembre 2008.
En tout cas, c'est Chamfort qui mettra tout le monde d'accord, y compris ce pauvre Nerval : « La plus perdue de tes journées est celle où tu n'as pas ri. »
Chiche ?
mardi 18 novembre 2008
COMME LA FRAISE A GOÛT DE FRAISE…
mardi 18 novembre 2008.
Le plus étrange, c'est qu'Alain écrivit cette chronique ô combien stimulante le 29 mai 1909, le lendemain de la mort d'un adolescent qui s'était suicidé. Et Comte-Sponville d'ajouter dans un commentaire : « C'est cela, cette horreur, qu'il s'agit de penser, de comprendre, de surmonter. ‘La vie n'a plus la saveur de la vie. Plaisir aussi bien que douleur, tout est comme frelaté ; l'action est comme une source tarie…' Et le lecteur partait avec ces deux trésors, un peu de lumière, un peu de nuit, la mort d'un lycéen, l'amour de la vie, l'un et l'autre mêlés, indissociablement, puisque aucune mort n'est triste qu'autant que la vie est aimable… Je relis souvent ce Propos, je le trouve toujours aussi beau, et d'une beauté qui ne ment pas. »(André Comte-Sponville in Impromptus, Puf, 1996).
lundi 17 novembre 2008
PAROLE DE POÈTE
lundi 17 novembre 2008.
Merci à Jacques de m'avoir envoyé ce texte et de m'avoir fait découvrir Guy Goffette. D'emblée, cette autre voix m'est devenue chère et puisque l'homme au chapeau noir connaît et apprécie Verlaine, Rimbaud, la Bible… et l'arôme du café dans les petits matins blêmes, j'ai déjà l'impression qu'on est de la même famille !
En plus court, cette autre définition du poète belge : "La poésie est le journal intime d'un animal marin qui est sur terre et qui veut voler."
Et puisque nous sommes tous des poètes, aujourd'hui, si tu le veux bien, même si tous les deux nous sommes très lourds et très gauches, volons, voletons du moins, élevons-nous… tentons d'échapper à nos mesquines pesanteurs dans un monde à bout de souffle, à bout d'amour !
(Mais – dit le Poète – pouvons-nous détourner le cours forcé de nos biographies ?)
vendredi 14 novembre 2008
CET ÉTÉ PLEIN DE FLEURS (29)
vendredi 14 novembre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures » [souscription en cours jusqu'au 15 novembre prochain : formulaire disponible à la suite de l'extrait proposé infra], ce 12ème opus sortira en décembre 2008. Du coup, je retravaille et peaufine le manuscrit jusqu'au dernier moment. Et en attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.
Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD
jeudi 13 novembre 2008
L’INOXYDABLE CASTAFIORE
jeudi 13 novembre 2008.
mercredi 12 novembre 2008
ALFREDO ORMANDO
mercredi 12 novembre 2008.
Le 13 janvier 1998, il s'immola par le feu à Rome sur la place Saint-Pierre pour protester contre l'attitude de l'Église catholique envers les homosexuels. Il est mort quelques jours plus tard dans d'atroces souffrances à l'hôpital romain de Sant'Eugenio, après que des policiers témoins du drame aient tenté d'éteindre les flammes.
Alfredo a laissé une lettre dans laquelle il déclare :
« Je vis dans la certitude de laisser la vie terrestre, ce qui ne m'horrifie pas, au contraire ! Je n'ai pas hâte d'en finir avec la vie ; ils penseront que j'étais fou parce que j'ai choisi la Place Saint Pierre pour m'incendier, alors que je pouvais le faire tout aussi bien à Palerme.J'espère qu'ils comprendront le message que j'ai voulu donner ; c'est une forme de protestation contre l'Église qui diabolise l'homosexualité, diabolisant par là-même la nature, parce que l'homosexualité est sa fille. »Le porte-parole de l'Eglise, Ciro Benedettini, affirma que le suicide était dû à des motifs familiaux. Tous les ans, une manifestation devant Saint-Pierre de Rome rappelle son immolation. Un documentaire intitulé « Alfredo's Fire, the Clash between Faith and Sexuality » est en préparation.Alfredo Ormando est le dédicataire, à titre posthume, de Ieschoua mon amour.
mardi 11 novembre 2008
GUERRE TOTALE
mardi 11 novembre 2008.
lundi 10 novembre 2008
EGOMEDIATIQUE
lundi 10 novembre 2008.
samedi 8 novembre 2008
TOUS BOURREAUX
samedi 8 novembre 2008.
Et le problème reste non résolu, complexe, obsédant : incommunicabilité. Nous ne sommes qu'une collection de bipèdes juxtaposés, indifférents, autistiques. Chacun est opaque, quelque part mythomane et plus ou moins faussaire. Chacun en définitive, quels que soient ses vertueuses protestations et ses élans altruistes, n'est préoccupé que d'une seule chose : sauver sa peau alors que la durée d'ores et déjà nous condamne au pire. Malhabiles à (sur)vivre et dévorés de rêves, tous des prématurés condamnés à mourir. Et nos amours avec…
Ne reste plus alors qu'à s'en consoler avec le Streichquartet opus 135. Lento assai e cantante tranquillo…
vendredi 7 novembre 2008
CET ÉTÉ PLEIN DE FLEURS (28)
vendredi 7 novembre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures » [souscription en cours jusqu'au 15 novembre prochain : formulaire disponible à la suite de l'extrait proposé infra], ce 12ème opus sortira en décembre 2008. Du coup, je retravaille et peaufine le manuscrit jusqu'au dernier moment. Et en attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.
Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD
jeudi 6 novembre 2008
SUPRÉMATIE DE L-AMITIÉ
jeudi 6 novembre 2008.
mercredi 5 novembre 2008
18 mars 2008!!!!!O!!!!!B!!!!!A!!!!!M!!!!!A!!!!!4 novembre 2008
mercredi 5 novembre 2008.
Ce discours – qu'on a un peu minimisé en France, car on n'a peut-être pas mesuré la portée symbolique de cette réconciliation annoncée (non pas seulement black et blancs, mais aussi pauvres et nantis, jeunes et vieux…) n'est pas un laïus politique habituel, un de plus. Non, il n'est pas impersonnel, démagogique, pas manichéen non plus, pas indigeste comme beaucoup de discours volontaristes brassant du vent et des incantations creuses, rien à voir avec le vibrato sarkozyste qui en a dupé plus d'un. On peut dire que c'est un discours politique postmoderne. Lis-le ce matin, ami(e) internaute, relis-le, fais-le tien. Lis ce texte lucide et généreux, vibre à l'histoire de la petite Ashley et du vieillard noir silencieux, ce n'est pas uniquement la geste américaine, c'est aussi notre histoire, c'est aussi NOTRE PROGRAMME POUR LA FRANCE (qui, soit dit en passant, soutient Obama majoritairement mais n'élirait jamais un fils de harki !!!)
… cette France qui se déshonore par ses usines qui ferment ou délocalisent, par ses financiers véreux qui boursicotent et entassent leurs actions dans des édens fiscaux, par ses campagnes désertées et les ghettos de ses banlieues-dépotoir à qui l'on promet monts et merveille à la moindre étincelle, par ses disputes politiciennes stériles et ses amendement votés en catimini, par son Hôpital public qui dysfonctionne et sa Poste qui veut être cotée en Bourse, par ses enseignants spécialisés méprisés et dont les postes vont être demain supprimés, par ses vieilles gens souvent trop solitaires et aux pensions dérisoires, par toutes ses personnes handicapées qui végètent faute de places et de moyens, par ses zombies en fin de vie à qui l'on se contente d'offrir des discours pieux, par ses homoparents et ses homos tout courts qui ne jouissent pas des droits élémentaires (mariage, procréation, adoption), par ses prisons surpeuplées où l'on se suicide à 16 ans tandis que Madame la Ministre parade en Dior et surtout, surtout, surtout, par ses centres de rétention où l'on ne fêtera pas cette année Noël en famille, ces centres (« les plus clean d'Europe ! » s'est vanté un politicien cynique) qui sont la honte de notre République !
Oui, lisons ce texte et disons avec Obama, avec nos amis Américains enthousiastes - même si nous, Français, nous avons raté notre élection présidentielle : « Cette fois, nous pouvons dire ensemble, cette fois nous pouvons dire : NON ! »
mardi 4 novembre 2008
L’ASSOURDISSANT SILENCE DE « DIEU »
mardi 4 novembre 2008.
Sale période quand, en plus, le couple (hétéro) va mal et qu'on en sent en soi une autre fausseté, une faille, un terrible secret...
lundi 3 novembre 2008
QU’ALLEZ-VOUS CHERCHER AU CIMETIÈRE ?
lundi 3 novembre 2008.