juillet 2011 (19)

samedi 30 juillet 2011

… DES PLANTES D’INTÉRIEUR (suite et fin de la fantaisie érotique)

Allez ! on repart rue Poussin à Paris, dans "Ma Casamance", la boutique où officie le Prince de cette oasis, le black Isidore, grand spécialiste des Anthurium géants !

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vendredi 29 juillet 2011

CHARME ET SPLENDEUR… (Nouvelle érotique gay)

Je t'ai présenté avant-hier, ami(e) internaute, cette fleur ambiguë qui orne mon intérieur : une tige d'Anthurium. (Ma chambre est si exiguë qu'un vase ne peut y tenir, juste un soliflore sur un guéridon filiforme!). Bref, cette hampe aussi décorative que suggestive a succédé à bien d'autres puisque, comme je te l'ai expliqué, chaque semaine de nouvelles pensionnaires prennent la pose dans ma chambre pour me séduire et me tenir compagnie : rose, lys, tulipe, pivoine, oiseau du Paradis, et – ma préférée – la flamboyante amaryllis… Un grosse gerbe de fleurs est juste décorative, une seule tige bien plus lascive ! En fait, cet anthurium, c'est toute une histoire ! Disons que c'est ma fleur fétiche, celle que cultivait mon bel Isidore dans son échoppe de la rue Poussin (en 2003, j'habitais Paris dans le 16ème sud) et qui m'a attiré plus de 3000 (a)mateurs ! Mon seul succès de librairie : deux impressions successives chez H&O, mon 1er éditeur, puis une nouvelle version revue et augmentée, toujours disponible d'ailleurs sur mon site). Bref, comme c'est l'été et qu'on a le droit de se lâcher un peu, voici la 1ère partie de Charme et splendeur des plantes d'intérieur, nouvelle très horticolement sensuelle extraite du recueil éponyme. Oserai-je dédier ce texte charmant à ma fille Gabrielle qui, le 1er août prochain, débute à 26 ans un tout nouveau métier : l'horticulture ! Si, si, je n'invente rien, ma Gabou, fleur parmi les fleurs, se reconvertit et abandonne son hostellerie alpine pour des serres embaumées. Et un boulot prenant et difficile car, Bellinus, faudrait pas oublier, jardinage ne rime pas souvent avec dévergondage ! En attendant, bandons, mouillons et divertissons-nous !

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jeudi 28 juillet 2011

RETOUR À DOUBROVSKY

Phil va me reprendre son livre. LE livre ! Il y tient trop (avec la superbe dédicace, je le comprends). Pour surmonter le choc de la séparation, j'ai commandé à ma libraire l'édition originale du « Livre brisé » (voir mon blog du 19 juillet dernier). Quand un auteur m'enthousiasme, je le relis dans une collection noble, pas en livre de poche.

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mercredi 27 juillet 2011

MA NOUVELLE COMPAGNE (strip-tease final)

Même si la pudeur empourpre mon visage et fait battre mon cœur, il est temps que j'en dise plus sur ma visiteuse d'un seul soir (puisque je l'ai congédiée et n'en suis pas très fier) ; il urge qu'ici je soulève le voile sur ses troubles appâts ! Mais ma locataire-éclair a plus d'un tour dans son sac à mains rouge, son SMS la nuit dernière a été formel : gringo, je reviendrai te voir vendredi et samedi prochain ! Ami(e), que dois-je faire ? La croire ? L'espérer ? Signaler déjà son come-back ? En attendant, je réfléchis et je me demande si… mais j'allais oublier ! la voici, la coquine, ma Belle au Bois bandant, ma Brésilienne vermeille dans le plus simple appareil !

[Accord parental souhaitable pour mater la friponne]

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mardi 26 juillet 2011

MA NOUVELLE COMPAGNE (1)

Lorsque je rentre le soir en ma chambrette, elle m'accueille. C'est simple, dans la pénombre estivale on ne voit qu'elle ! Pour me saluer, dès que j'ai dit « Bonsoir, baby ! », elle gonfle pour moi sa robe écarlate. Elle adore faire ça. Elle me dit que chez elle, en Amérique du Sud, c'est la manière de saluer les gringos. J'adore ! Le mouvement est ample et gracieux. Surtout généreux : on jurerait Marilyne sur sa bouche de chaleur, sauf que le rouge ici éclipse la blancheur. Jolie môme ! Te l'ai-je dit, ami(e) internaute ? cet été, je prends chaque semaine chez moi une nouvelle pensionnaire. Trop seul ici, trop triste. Je les aime toutes, l'une après l'autre, chacune différente, chacune séductrice à sa manière et surtout, surtout, ce que je préfère chez mes vacancières de passage : elles sont discrètes et muettes ! Leur charme plaide pour elles. Nul besoin de babil !

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lundi 25 juillet 2011

– VOULEZ-VOUS PRENDRE COMME LÉGITIME ÉPOUX… ?

Hier, à New York, plus de 800 unions « homosexuelles » ont été célébrées puisque, ce jour-là, l'Amour sans frontières devenait enfin possible. (Je mets des guillemets à l'horrible mot puisque les préférences sexuelles n'ont rien à voir avec l'attachement amoureux qui lie deux êtres et que cette appellation infamante, historiquement datée, est à l'évidence inadéquate et en voie de disparition, j'espère !).

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dimanche 24 juillet 2011

DES CROISSANTS ! DES CROISSANTS ! DES CROISSANTS !

Ce matin , c'est une idée fixe qui m'arrache au sommeil : des croissants ! Tièdes et moelleux. Tout de suite ! Fumants sur le lit. Des croissants ! Des croissants ! Des croissants !

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samedi 23 juillet 2011

MADEMOISELLE FIFI

De Maupassant, l'un de mes auteurs fétiches, c'est sans doute le texte le plus célèbre sinon le plus lu. À l'instar de La Maison Tellier et de Boule de suif. Souvent, je lis et relis cette nouvelle. Il y a, sublimé par le style impeccable de l'auteur, un je ne sais quoi de trouble, de vicieux même, de machisme obscène, toute cette virile violence d'abord sourde et qui finit par exploser entre Rachel et « Mademoiselle Fifi ». Sanglant affrontement de l'homme et de la femme, éternelle guerre des sexes que l'actualité sans cesse ramène, même si elle ne se passe plus aujourd'hui dans le salon en ruines d'un château normand mais parfois dans les chambres feutrées des hôtels new-yorkais.

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jeudi 21 juillet 2011

ADIEU MA BEAUTÉ

Ce matin, un jeune beur assoupi dans le train. Je me suis placé exprès face à lui. D'emblée sa grâce m'a aimanté.

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mercredi 20 juillet 2011

IL ÉTAIT UNE FOIS…

… en Amérique, au début du siècle dernier, deux ados, deux jeunes caïds juifs, Max et Noodles, liés par un pacte d'éternelle amitié.

Comment peut-on prétendre apprécier le cinéma, pardon, le cinématographe quand on visionne plan plan un petit DVD sur son petit écran dans son petit salon, bourgeois ou bobo ! En mettant sur pause pour l'arrêt pipi ou pour sortir Médor qui s'impatiente ! Pur contre-sens, dépravation du goût, autant bouffer chez Mc Do !

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mardi 19 juillet 2011

LES CRÉMATOIRES C’ÉTAIT POUR NOUS, PAS POUR ELLE

Je découvre Serge Doubrovsky. Mieux vaut tard que jamais ! Phil m'a prêté « Le livre brisé ». Il faut dire que j'avais été appâté par une récente et remarquable étude sur l'inventeur de l'autofiction (Patrick Saveau - "Serge Doubrovsky ou l'écriture d'une survie." Editions Universitaires de Dijon). Ce n'est pas le genre de bouquin qu'on emporte sur la plage. Ça tombe bien, je déteste autant les plages exiguës que les interminables grandes vacances. Donc un été parisien et la découverte de Doubrovsky.

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lundi 18 juillet 2011

SALOMÉ LA DIABLESSE

Que faire lorsque, un dimanche de juillet, le thermomètre affiche 12°, que la pluie cingle les baies vitrées et qu'un vent de Toussaint hulule et décapite les jeunes rosiers sur la terrasse ? Lire bien sûr. Lové dans un canapé profond. Un énorme bouquin aux feuillets jaunis, celui qui contient les Trois Contes et le Théâtre de Gustave Flaubert, dans une édition ancienne de la Librairie de France (1924) avec des illustrations de René Piot pour HÉRODIAS, l'un des brefs récits ; deux magnifiques illustrations où dominent les ocres et les bleus, comme un obscur vitrail au fond de la geôle où gît Iaokanann, le prophète que va faire décapiter le Tétrarque après sa vision hallucinée de la danse d'Hérodiade, fille de Salomé ; une Lolita perverse et envoûtante, un brin ingénue (« zézayant un peu, d'un air enfantin ») – telle que la décrit merveilleusement Gustave le Grand, cette page fumante et coruscante que je te sers ici, ami(e), non sur un plat d'argent mais sur ton écran, pour te réchauffer, sans doute t'émoustiller en cette sinistre journée automnale !
« Et les nomades… les soldats… les avares publicains… les vieux prêtres… les Internautes blasés, saturés d'images virtuelles et de pubs imbéciles, tous, dilatant leurs narines, palpitaient de convoitise. »

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dimanche 17 juillet 2011

MA DECLARATION D'AMOUR

Plus la dame s'explique (sans se renier)sur la suppression du défilé du 14 juillet,plus les vieux cocardiers l'agressent(sans se poser de question ni se remettre en cause),plus est unanime la levée de boucliers des politiciens de tous bordscajolant leurs électeurs dans le sens du poil,plus EVA m'est  […]

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mercredi 13 juillet 2011

EUREKA !

C'est ma trouvaille du jour, mon coup de cœur du moment. Moi qui suis souvent par monts et par vaux, avec plein de bouquins dans ma besace de plomb, je me suis souvent posé cette question : comment lire de manière plus confortable, coincé dans le métro ou sur mon siège de RER ? Une liseuse Truc ou une tablette Machin, avec écran digital ? Réactivité tactile, autonomie de batterie de 10 heures, écran rétro-éclairé à mode électronique avec possibilités illimitées d'interfaces ? L'aubaine !!!!!!!!!!!!!

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mardi 12 juillet 2011

BONHEUR D’ANTAN

J'ai évoqué hier la planète Utopie, le bel astre impossible qui nous fait rêver et que nous aimerions habiter au quotidien… Un autre nom du bonheur qui n'est pas forcément dans le pré, peut-être ailleurs ou autrefois. Car comment s'imaginait-on le bonheur d'antan, lorsque n'existaient ni les congés payés ni le dernier gadget à la mode ? Réponse avec Christophe Plantin (1520-1589). Cet imprimeur belge, qui édita les 8 volumes de la Biblia Regia (un caractère typographique porte encore son nom), alliait les menus plaisirs de la vie aux gratifications de la connaissance. Aussi simple que ça, aussi dénué d'ambition et de promotion. Et si c'était pour nous, Modernes stressés, pressés et compressés, une piste modeste autant qu'enjouée pour la renaissance d'un Bonheur minuscule ? Personnellement, il me manque encore, aux confins de l'Ile-de-France, loin des immondes contemporains, juste un coin de jardin silencieux, avec ou sans espaliers odorants…

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lundi 11 juillet 2011

ET SI ON ÉCRIVAIT ICI ENSEMBLE LA CHARTE…


… DES « RÉSISTANTS-DÉCROISSANTS » HEUREUX DE L'ÊTRE ?

Toi aussi, tu ne supportes plus notre « civilisation » : la pub, la téloche, la tyrannie de l'opinion, la « pornographie informative » (affaire DSK), le bruit, la pollution, le jeunisme, la bagnole, la surmédicalisation, la Gauche, la Droite, le Centre, la langue de bois ou de buis…

Si nous écrivions ici ensemble la charte des « résistants-décroissants » heureux que nous essayons d'être ?Chaque article sera ajouté peu à peu, jour après jour (il suffit d'utiliser le formulaire de contact sur ce blog et je me ferai un plaisir d'intégrer ta proposition qui apparaîtra en tête de la liste). Attention ! Plutôt qu'à un dogme ou à une théorie, faisons en sorte que chaque proposition avancée corresponde peu ou prou à notre comportement quotidien – disons à nos modestes tentatives souvent velléitaires !

Et s'il y a parmi nous quelque artiste, pourquoi ne proposerait-il pas, en guise de symbole de ralliement et d'engagement, quelque suggestif logo… badge… ?

Merci d'avance de ta participation citoyenne.** En échange de ta participation à l'écriture collective de cette charte, tu ne gagnes ni smiles ni un Smarphone nouvelle génération ni un week-end gratuit pour 2 personnes sur la planète Utopie !

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dimanche 10 juillet 2011

J’AI CUEILLI CETTE FLEUR POUR VOUS SUR LA COLLINE

Je déteste les brocantes, j'ai horreur de bibeloter, je ne collectionne aucune photo jaunie… Seul « le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui » (Mallarmé). Mais je ne déteste pas conserver, rares spécimens sur mes étagères, quelques bricoles touchantes qui incarnent pour moi au quotidien une amitié, une présence aussi discrète qu'éphémère peut-être… Par exemple, posée devant mon téléviseur (monstrueux meuble inutile que je ne branche qu'une demi-heure par semaine !), cette photographie de fleur prise par une amie fidèle. Au dos, quelques vers de Victor Hugo que sa main appliquée a recopiés pour moi, en changeant ici ou là, pour les adapter à notre lien particulier, tel pronom ou telle infime rime… On a le droit quand on aime ! J'aurais souhaité illustrer ce poème par une icône de fleur mais laquelle ? J'avoue mon ignorance : quelle fleurette intrépide fleurit au creux du rocher, sur la falaise escarpée, au-dessus des flots mugissants ? S'il s'agit de montagnes, je n'ai aucune hésitation : sans conteste l'edelweiss ! Mais là, sur la falaise, au-dessus de l'océan déchaîné ? Merci, ami(e) internaute, de me suggérer la juste illustration - qui puisse rimer avec les glauques goémons !

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vendredi 8 juillet 2011

RIONS HEUREUX ET PÉTONS EN CHŒUR !

Ce matin, à 5 heures (il y a deux heures à peine), c'est une envie de RIRE qui me réveille. Une irrépressible envie de rire ! de m'esclaffer ! de pétarader de rire ! Rire de la stupidité franchouillarde contemporaine ! Rire de la connerie humaine universelle ! Rire de moi-même et de mon encombrant ego ! Et voilà que je me repasse en boucle tous les sketches qui m'ont ravi et ragaillardi, de Zouc à Coluche, de Desproges à Bedos. Délicieux réveil. Et de m'inventer aussi mes propres sketches, des saillies inédites, là, sur ma couche, ravi au lit. Et je ris de plus belle ! Puis une soudaine envie de relire dans mon dernier opus (« A belles dents », pages 105-116) les quelques pages consacrées au pet, à Sa Majesté le Pet Décomplexé. Sans doute l'un des textes les plus sublimes que j'ai écrits. Seule ombre au tableau : mon correcteur, le très cher Éric, s'est interdit de relire ces passages (« Non, je ne peux pas, excuse-moi... ça me gêne, pas possible pour moi ! »). Du coup, deux co(q)uilles qui n'ont pas été repérées et corrigées à temps, tout ça à cause d'une pudeur rectale fort mal placée ! Mais, bordel, lâche-toi, Éric, lâche-toi, ami(e) internaute, le pet, c'est drôle et relaxant, royal et inconvenant, facétieux ou majestueux, le pet, c'est le symbole majuscule de notre petitesse, poils aux fesses, de notre ridicule de bipèdes chieurs et pétaradeurs, de l'orgueil bouffi des Philosophes et des Théolochiens et de Benedetto, 16ème du nom (qui pète aussi en ses extases, mais sans emphase car les papes ont la vesse modeste), de la bouffonnerie de la France contemporaine entre Sarko et Ségo, Martine et Marine, DSK, MAM et autre BHL, coquines et coquins tous réunis pour le plus grand plaisir des médias imbéciles et des aoûtiens lilliputiens (amateurs de pastis et de foot voire de snobinardes fadaises avignonnaises), tous ces vacanciers décervelés et prétendument libérés – mais jamais pétomanes, jamais ! – dont on annonce déjà le terrifique chassé-croisé après le séisme en Corse ce matin ! Car "la plaque Afrique remonte vers l'Europe", explique doctement Bernadette Chamonaz (sur France Inter) qui ferait bien, elle, de péter un coup plutôt que de nous débiter de telles sornettes qui ne vont tout de même pas (ouf ! d'un clic, je coupe la radio !) me gâcher mon café matinal ! Bonne journée décoincée à chacune et à chacun !

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jeudi 7 juillet 2011

LA LESSIVE

Jeudi matin oisif, avant de partir au travail. Je me remets mal de la crève (maudits ventilateurs, satanés courants d'air !). Après avoir dégusté un café, je m'écroule dans mon fauteuil. Las et frileux. Et si je prenais une dose de poésithérapie ? Envie soudaine de relire Prévert (« Paroles »). Je crois au hasard lorsque j'ouvre un livre et tombe sur la bonne page, celle qui me convient pour aujourd'hui (hic et nunc). C'est la page 122 intitulée « La lessive ». Je lis à mi-voix. Je frémis, je souris, je m'afflige. Ô comme il connait bien son monde, le Poète ! Notre monde d'aujourd'hui : les sales secrets de familles… les petites et les grandes lessives… Bettencourt… DSK… le PS et les autres… et toujours, partout, cette sale hypocrisie poisseuse qui prétend tout camoufler, les honneurs de pacotille, décorations, Légion d'honneur, Goncourt, canonisations et autres hochets de pacotille… et encore et toujours les éternelles bondieuseries, le politiquement correct, la langue de bois ou de buis…. Et les pauvres gosses continuent de crever de malnutrition dans le Sud, les pauvres jeunes filles continuent d'être violées impunément et engrossées pour la bonne cause, les pauvres ouvriers et autres smicards et pauvres retraités rallongés qui continuent d'être baisés par le Gouvernement de l'exécrable Droite… tandis que le chef de famille et de bureau met son couvre-chef sur son chef et s'en va, traverse la place du chef-lieu de canton et rend le salut à son sous-chef qui le salue !

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