mai 2008 (21)
vendredi 30 mai 2008
CHRONIQUE D’UNE MÉLANCOLIE (6)
vendredi 30 mai 2008.
Ce volumineux « vrai faux » journal m'a demandé plus de deux ans de travail et a été refusé avec une belle unanimité par une quinzaine d'éditeurs. Trop long, trop littéraire, trop romantique, trop adolescentrique, trop ceci, pas assez cela etc. Tant pis pour eux ! Et tant mieux pour mes chers Internautes qui vont s'approprier ce monument de la Littérature intimiste (!). Petite curiosité : y aura-t-il parmi eux des petits malins qui, semaine après semaine, vont « copier coller » le Journal de Paul de manière à se constituer une édition perso ? Je l'espère bien : c'est cadeau ! Tout plutôt qu'un manuscrit qui jaunit dans un tiroir. Et puis, ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal où à Paris ou il dépérit, ce jeune homme est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… il ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément !
Embarquons donc pour ce Journal d'une âme, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Je me repens d'avoir assombri ma jeunesse, d'avoir préféré l'imaginaire au réel, de m'être détourné de la vie.
André GIDE (Les nouvelles nourritures)
jeudi 29 mai 2008
LA CONDITION HUMAINE
jeudi 29 mai 2008.
mercredi 28 mai 2008
PAUVRE NÈGRE
mercredi 28 mai 2008.
Le métro parisien offre parfois ce genre de spectacle qui hésite entre le pittoresque et le pathétique. Dans mes Aphoricubes, j'en ai tiré cette observation : « Mendiance. Je ne donne jamais d'obole au gueux qui m'implore. Question de principe, pléthore à Paris, quand on veut vraiment travailler etc. Une exception serait ma perdition. Sagesse de ma part ou bien scélératesse ? Je ne sais que l'humiliation : mon regard fuit quand mon cœur rougit. »
mardi 27 mai 2008
IN VINO FELICITAS
mardi 27 mai 2008.
Le vin – pas la piquette – fait partie du bonheur de vivre. Qu'en dis-tu cher O. ? Je te dédie ce texte toi qui, dans ton émirat arabe, dois te contenter de dessaler l'eau de mer en rêvant de cépages bordelais !
Le vin, la littérature, la peinture, la musique, la philosophie même ne sont pas des ornements de la vie. Ils sont la vie même…
lundi 26 mai 2008
À MA MÈRE
lundi 26 mai 2008.
vendredi 23 mai 2008
CHRONIQUE D’UNE MÉLANCOLIE (5)
vendredi 23 mai 2008.
Ce volumineux « vrai faux » journal m'a demandé plus de deux ans de travail et a été refusé avec une belle unanimité par une quinzaine d'éditeurs. Trop long, trop littéraire, trop romantique, trop adolescentrique, trop ceci, pas assez cela etc. Tant pis pour eux ! Et tant mieux pour mes chers Internautes qui vont s'approprier ce monument de la Littérature intimiste (!). Petite curiosité : y aura-t-il parmi eux des petits malins qui, semaine après semaine, vont « copier coller » le Journal de Paul de manière à se constituer une édition perso ? Je l'espère bien : c'est cadeau ! Tout plutôt qu'un manuscrit qui jaunit dans un tiroir. Et puis, ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal où à Paris ou il dépérit, ce jeune homme est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… il ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément !
Embarquons donc pour ce Journal d'une âme, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Je me repens d'avoir assombri ma jeunesse, d'avoir préféré l'imaginaire au réel, de m'être détourné de la vie.
André GIDE (Les nouvelles nourritures)
jeudi 22 mai 2008
DANSER SA VIE
jeudi 22 mai 2008.
mercredi 21 mai 2008
ÉCRIRE, LE BAGNE
mercredi 21 mai 2008.
C'est signé Alain Turgeon ? Zut, il m'a piqué mes mots, mots pour mots ! Et donc ma pensée, mon tourment (rarement) et surtout mon bonheur (disons 23heures 30 sur 24). C'est sans doute pourquoi son bouquin (Préambule à une déclaration de guerre à l'ordre, La fosse aux ours, 2002) est le fleuron de ma bibliothèque - très élitiste - et qu'Alain est mon pote préféré (avec Jean-Claude et André, mais ces deux-là ce sera pour demain… quand le bagne littéraire se transforme en Eden libertaire !)
mardi 20 mai 2008
LA CHINE VUE PAR… (5)
mardi 20 mai 2008.
Aujourd'hui l'écrivain qui me fascine le plus dans sa description de l'Asie : Henri Michaux (1899-1984). Ses croquis sont tellement bien vus, alertes, pleins de couleurs autant que de psychologie subtile et d'humour, qu'ils n'ont pas pris une ride depuis la parution de son livre en 1933. La Chine d'aujourd'hui est méconnaissable, le Chinois, lui, est éternel. Et Michaux, un barbare décidément très fréquentable !
Aujourd'hui, le Chinois et l'art de l'esquive, son amour pour ce qui est courbe.
lundi 19 mai 2008
ADIEU À PASCAL SEVRAN
lundi 19 mai 2008.
vendredi 16 mai 2008
CHRONIQUE D’UNE MÉLANCOLIE (4)
vendredi 16 mai 2008.
Ce volumineux « vrai faux » journal m'a demandé plus de deux ans de travail et a été refusé avec une belle unanimité par une quinzaine d'éditeurs. Trop long, trop littéraire, trop romantique, trop adolescentrique, trop ceci, pas assez cela etc. Tant pis pour eux ! Et tant mieux pour mes chers Internautes qui vont s'approprier ce monument de la Littérature intimiste (!). Petite curiosité : y aura-t-il parmi eux des petits malins qui, semaine après semaine, vont « copier coller » le Journal de Paul de manière à se constituer une édition perso ? Je l'espère bien : c'est cadeau ! Tout plutôt qu'un manuscrit qui jaunit dans un tiroir. Et puis, ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal où à Paris ou il dépérit, ce jeune homme est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… il ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément !
Embarquons donc pour ce Journal d'une âme, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
(…) Oui, vous êtes heureux ; vous. Je vous dis cela, - et qu'il est des misérables qui, femme ou idée, ne trouveront pas la Sœur de charité.
RIMBAUD
(Lettre à Paul Demeny, 17 avril 1871)
jeudi 15 mai 2008
DE LA DESTINÉE HUMAINE
jeudi 15 mai 2008.
mercredi 14 mai 2008
3 VARIATIONS ANTIQUES
mercredi 14 mai 2008.
mardi 13 mai 2008
AU PAYS PARFUMÉ QUE LE SOLEIL CARESSE…
mardi 13 mai 2008.
lundi 12 mai 2008
CET AMOUR-LÀ
lundi 12 mai 2008.
vendredi 9 mai 2008
CHRONIQUE D’UNE MÉLANCOLIE (3)
vendredi 9 mai 2008.
Ce volumineux « vrai faux » journal m'a demandé plus de deux ans de travail et a été refusé avec une belle unanimité par une quinzaine d'éditeurs. Trop long, trop littéraire, trop romantique, trop adolescentrique, trop ceci, pas assez cela etc. Tant pis pour eux ! Et tant mieux pour mes chers Internautes qui vont s'approprier ce monument de la Littérature intimiste (!). Petite curiosité : y aura-t-il parmi eux des petits malins qui, semaine après semaine, vont « copier coller » le Journal de Paul de manière à se constituer une édition perso ? Je l'espère bien : c'est cadeau ! Tout plutôt qu'un manuscrit qui jaunit dans un tiroir. Et puis, ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal où à Paris ou il dépérit, ce jeune homme est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… il ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément !
J'ajoute qu'une partie infime de ce Journal a été reprise et adaptée dans ma pièce « Don Quichotte de Montclairgeau », pièce pas encore montée, texte disponible chez ALNA. Voici ce que l'éditeur en a dit : « Lorsque Michel Bellin découvre l'imposant journal que le jeune Paul S. a tenu dans les premières années du XXe siècle, il lui semble que ces lignes lui parlent de lui. Happé par ce texte, il s'en inspire librement pour composer son Don Quichotte de Montclairgeau, œuvre aux frontières du théâtre, de la musique et de la confession. »
Embarquons donc pour ce Journal d'une âme, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
(…) Oui, vous êtes heureux ; vous. Je vous dis cela, - et qu'il est des misérables qui, femme ou idée, ne trouveront pas la Sœur de charité.<RIMBAUD
(Lettre à Paul Demeny, 17 avril 1871)
mercredi 7 mai 2008
J + 364
mercredi 7 mai 2008.
mardi 6 mai 2008
MODERNE(S) TARTUFFE(S)
mardi 6 mai 2008.
Vivement que ce spectacle soit donné cet automne à Paris, et aussi à Lille, Annecy, Toulouse et Nice. Ceci dit, quand on découvre sur scène un jeune et sensuel Tartuffe torse nu (Clément Bresson) alors que la pièce s'est ouverte sur le spectacle d'ados en tee-shirts avachis devant un porno crypté à la télé, on peut à nouveau se poser la question des mises en scène dites « modernes ». J'en parlais longuement hier avec un vieil ami comédien qui a joué à peu près tous les classiques depuis cinquante ans. Il avait refusé de voir le Phèdre de Chéraud alors que j'avais été personnellement subjugué par l'interprétation et la mise en scène. La tyrannie des metteurs en scènes relecteurs des auteurs le fait sourire (il y a quarante déjà à Strasbourg, me racontait-il, les femmes savantes revenaient du tennis en shorts tandis que Trissotin débitait ses vers le transistor collé à l'oreille !), le « dépoussiérage » des chefs-d'œuvre classiques le hait hurler, et la flagornerie servile de certains médias culturels le laisse de glace.
Pour finir, qui a raison ? Sans doute le spectateur – et lui seul – qui est fasciné par un spectacle inédit ou s'enfuit en criant à la trahison ! Et l'authenticité n'est pas affaire de costume ou de perruque, sans doute davantage d'intelligence et de sensibilité en accord avec les intentions de l'auteur et la modernité de son génie. Donc à voir et à discuter. Et d'abord relire Molière.
lundi 5 mai 2008
LA CHINE VUE PAR… (4)
lundi 5 mai 2008.
Aujourd'hui l'écrivain qui me fascine le plus dans sa description de l'Asie : Henri Michaux (1899-1984). Ses croquis sont tellement bien vus, alertes, pleins de couleurs autant que de psychologie subtile et d'humour, qu'ils n'ont pas pris une ride depuis la parution de son livre en 1933. La Chine d'aujourd'hui est méconnaissable, le Chinois, lui, est éternel. Et Michaux, un barbare décidément très fréquentable !
Aujourd'hui, le Chinois et le tragique.
vendredi 2 mai 2008
CHRONIQUE D’UNE MÉLANCOLIE (2)
vendredi 2 mai 2008.
Ce volumineux « vrai faux » journal m'a demandé plus de deux ans de travail et a été refusé avec une belle unanimité par une quinzaine d'éditeurs. Trop long, trop littéraire, trop romantique, trop adolescentrique, trop ceci, pas assez cela etc. Tant pis pour eux ! Et tant mieux pour mes chers Internautes qui vont s'approprier ce monument de la Littérature intimiste (!). Petite curiosité : y aura-t-il parmi eux des petits malins qui, semaine après semaine, vont « copier coller » le Journal de Paul de manière à se constituer une édition perso ? Je l'espère bien : c'est cadeau ! Tout plutôt qu'un manuscrit qui jaunit dans un tiroir. Et puis, ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal où à Paris ou il dépérit, ce jeune homme est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… il ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément !
J'ajoute qu'une partie infime de ce Journal a été reprise et adaptée dans ma pièce « Don Quichotte de Montclairgeau », pièce pas encore montée, texte disponible chez ALNA. Voici ce que l'éditeur en a dit : « Lorsque Michel Bellin découvre l'imposant journal que le jeune Paul S. a tenu dans les premières années du XXe siècle, il lui semble que ces lignes lui parlent de lui. Happé par ce texte, il s'en inspire librement pour composer son Don Quichotte de Montclairgeau, œuvre aux frontières du théâtre, de la musique et de la confession. »
Embarquons donc pour ce Journal d'une âme, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
(…) Oui, vous êtes heureux ; vous. Je vous dis cela, - et qu'il est des misérables qui, femme ou idée, ne trouveront pas la Sœur de charité.
RIMBAUD
(Lettre à Paul Demeny, 17 avril 1871)
jeudi 1 mai 2008
LE CHRISTOPHE COLOMB DE LA VIE INTÉRIEURE
jeudi 1 mai 2008.