décembre 2008 (25)
mercredi 31 décembre 2008
RÉVEILLON À LESBOS
mercredi 31 décembre 2008.
Chaque fois que, venant d'une dame, cet aveu de jouissance m'est fait, doublé de malicieuse reconnaissance, c'est pour moi d'abord une stupéfaction puis une fervente action de grâces devant un tel hommage. Qu'un homme honore le dard impérial d'un autre mec offert à ses caresses, c'est déjà bien. Qu'une fille d'Eve imagine sous ma prose libertine le sceptre royal qui pour elle se déploie, s'approche, s'insinue, l'éperonne, la ramone et lui procure d'ineffables émois, voilà un autre prodige ! Bien sûr, rien ne vaut le réel, quoiqueue… mais la Littérature, elle, est rarement décevante : ses mollesses ou ses électrochocs, la courbe sinueuse de la phrase, la métaphore poétique, l'harmonie imitative, les rimes coquines ou les chiasmes, aussi surprenants et roboratifs que de vigoureux coups de rein… bref, notre langue française est un merveilleux aphrodisiaque.
Alors, fille et/ou garçon, dans le satin des songes et l'odorante pénombre, l'opus à la main et l'autre aventureuse, durant la dernière nuit de l'année, la plus longue et la plus froide, à deux ou à plusieurs ou seul(e), livrons-nous à la fusion torride et à la très sainte communion, sur la langue ou dans la main, qu'importe le rituel : oui, oui, je t'imagine, chérie(e), je te ressens lexicalement, à fleur de page, je te frôle ici (tandis que là-bas, par delà les Alpes, à la dernière Cour d'Europe, un saint vieillard débraguetté supplie et s'autoflagelle en triturant en vain devant le crucifix d'ivoire sa pauvre vieille relique pontificale grisonnante et chafouine) ici, dis-je, chez moi, dans ma chambrette, je te flaire entre les interlignes, à demi-mot je scrute ton acrostiche, je sonde ta syllepse. Quel style ! Et mon hypotypose, qu'en dis-tu ? Mignonne, non ? Tu oses ? Oui, oui, ami(e), hume-la à ton tour, déchiffre-moi en entier, épèle dans les marges mon désir qui se cabre, mon vertige de mâle ensyntaxé autant qu'enamouré, sens ma quintessence sous la voyelle charmeuse et déjà dénudée, et sous ta paume humide qui sculpte le désir, sous ton regard de feu, au bout de la césure, empoigne-le à fond ce gros paroxyton qu'empoisse ma présure à moins que…
… mais oui, stupeur ! délice ! vertige ! tendre connivence ! impudeur friponne ! deux amies alanguies et complices peuvent tout aussi bien s'offrir – sans attendre le phallus arrogant et si vite décevant, sitôt brandi, sitôt flapi, misère ! – s'offrir, dis-je, le septième ciel, n'est-ce pas, Jeanne et Toinon, mes jolies, mes lascives, mes belles affranchies, sublimes héroïnes de mon maître PIERRE LOUŸS !!!
Joyeux réveillon et bonne année 2009 à toutes et à tous.
mardi 30 décembre 2008
FAIRE HALTE
mardi 30 décembre 2008.
dimanche 28 décembre 2008
LES MÉDECINS DE L’AMOUR (2)
dimanche 28 décembre 2008.
Les “médecins de l'amour” existent depuis toujours, depuis que les hommes et les femmes connaissent les nombreuses difficultés de l'union amoureuse. Du chaman de la préhistoire aux prêtresses d'Ishtar, du poète Ovide à Léonard de Vinci, d'Ambroise Paré à Nicolas Venette, d'Havelock Ellis à Freud, à Masters & Johson… et à Brenot, ces médecins-là sondent les arcanes de l'âme pour en comprendre les plus intimes rouages et en soulager les blocages. Ils sont poètes, toubibs, anatomistes, psychologues… Ils ont été les pionniers de cette connaissance de la sexualité humaine, ils fondent nos idées dans ce domaine de l'intime et du secret qui est encore un tabou de nos sociétés alors que règne la misère sexuelle dans un désert éducationnel et une surenchère commerciale.
Vont donc défiler ici une quinzaine d'experts, chaque notice biographique étant suivie de brefs « morceaux choisis » que Philippe Brenot a nommés « documents de l'amour » (judicieusement traduits par lui en langage contemporain lorsque la langue est trop antique ou le jargon trop médical). Ces textes nous montreront toute la pré-science de ces hommes de connaissance, leur grande modernité ou encore la beauté de leur style littéraire.
Aujourd'hui LEONARD DE VINCI.>em>
vendredi 26 décembre 2008
CET ÉTÉ PLEIN DE FLEURS (35)
vendredi 26 décembre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures », ce 12ème opus sortira fin décembre 2008. En attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.
Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD
jeudi 25 décembre 2008
NOËL ENCORE…
jeudi 25 décembre 2008.
mercredi 24 décembre 2008
NOËL SCEPTIQUE
mercredi 24 décembre 2008.
Bref, comme chaque année, je savoure la vérité de mon maître Sulivan qui me masse régulièrement l'âme depuis plus de trente ans. Alors, un Noël de plus, un Noël de moins, je m'en remettrai !
mardi 23 décembre 2008
QUESTIONS POUR UN MORPION
mardi 23 décembre 2008.
Dans les temps barbares qui sont les nôtres, Jules Laforgue est le poète moderne qu'il nous faut car il est indissociablement sarcastique et métaphysique tout en gardant son cœur d'enfant.
dimanche 21 décembre 2008
LES MÉDECINS DE L’AMOUR (1)
dimanche 21 décembre 2008.
Les “médecins de l'amour” existent depuis toujours, depuis que les hommes et les femmes connaissent les nombreuses difficultés de l'union amoureuse. Du chaman de la préhistoire aux prêtresses d'Ishtar, du poète Ovide à Léonard de Vinci, d'Ambroise Paré à Nicolas Venette, d'Havelock Ellis à Freud, à Masters & Johson… et à Brenot, ces médecins-là sondent les arcanes de l'âme pour en comprendre les plus intimes rouages et en soulager les blocages. Ils sont poètes, toubibs, anatomistes, psychologues… Ils ont été les pionniers de cette connaissance de la sexualité humaine, ils fondent nos idées dans ce domaine de l'intime et du secret qui est encore un tabou de nos sociétés alors que règne la misère sexuelle dans un désert éducationnel et une surenchère commerciale.
Vont donc défiler ici une quinzaine d'experts, chaque notice biographique étant suivie de brefs « morceaux choisis » que Philippe Brenot a nommés « documents de l'amour » (judicieusement traduits par lui en langage contemporain lorsque la langue est trop antique ou le jargon trop médical). Ces textes nous montreront toute la pré-science de ces hommes de connaissance, leur grande modernité ou encore la beauté de leur style littéraire.
Aujourd'hui, pour ouvrir la série, OVIDE, le plus génial des poètes latins.
vendredi 19 décembre 2008
CET ÉTÉ PLEIN DE FLEURS (34)
vendredi 19 décembre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures », ce 12ème opus sortira fin décembre 2008. En attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD
jeudi 18 décembre 2008
LES FENÊTRES
jeudi 18 décembre 2008.
mercredi 17 décembre 2008
C’EST MAMAN QUI M’APPELLE ?
mercredi 17 décembre 2008.
Bouleversante coïncidence : je découvris hier, durant la sieste, un texte à la fois drôle et touchant de Jules Laforgue, jeune poète qui actuellement fait mes délices. L'auteur, comme en se jouant, parle de cœur qui crève et de sa… Geneviève ! Bien sûr, à la fin du poème que je lus à mi-voix, le petit garçon que je suis resté avait les paupières humides et la bouche crispée… Mais la mémoire du soixantenaire restait vide, comme embarrassée et stupide : ni sa voix ni son visage ni son pâle sourire, rien, un grand trou noir et pas même le désir de retrouver ma mère.
Serais-je un monstre… hypertrophique ?
mardi 16 décembre 2008
LA MORT D’ALEXANDRE GAVROCHE
mardi 16 décembre 2008.
lundi 15 décembre 2008
ÉCRIRE, DIT-IL
lundi 15 décembre 2008.
Lorsque je montai dans l'avion, trois jours plus tard, le même malaise se saisit de moi, encore aggravé par la tristesse de la séparation, cette impression tenace d'inutilité sociale et d'incompétence personnelle. C'est alors que j'eus la chance de lire, dans le seul quotidien français proposé aux voyageurs, le discours de Jean-Marie Gustave Le Clézio lors de la réception de son Prix Nobel de Littérature. Des esprits chagrins ont dit que ce discours de Stockholm était convenu et consensuel. Peut-être. Ce que je sais, c'est qu'aussitôt, ces mots eurent un impact sur moi, me consolant, me rendant foi en moi-même, provoquant comme un appel d'air, me restituant une forme de justification dans la mesure où la Littérature, même si elle signe une forme d'incompatibilité personnelle avec le réel – d'infirmité – ne permet pas pourtant de fuir ce même réel de notre planète ni les combats qui s'y déroulent.
Evidemment, je n'ai pas l'outrecuidance de me comparer aux grands auteurs cités par Le Clézio, mais, lorsqu'on se sait orphelin et un peu minus, pourquoi bouder la joie de se sentir intégré, fût-ce virtuellement par la magie d'un discours, dans une famille d'accueil généreuse et entreprenante, entre désillusion et courage, ardeur et impuissance, solipsisme et solidarité ?
« Comment l'écrivain pourrait-il agir, alors qu'il ne sait que se souvenir ?... La solitude est aimante à l'écrivain, c'est dans sa compagnie qu'il trouve l'essence du bonheur .»
Dans l'humilité aussi et la douleur féconde devant sa propre incapacité à être heureux et à changer le monde.
samedi 13 décembre 2008
LA BAGUE MAGIQUE
samedi 13 décembre 2008.
vendredi 12 décembre 2008
CET ÉTÉ PLEIN DE FLEURS (33)
vendredi 12 décembre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures », ce 12ème opus sortira fin décembre 2008. En attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD
jeudi 11 décembre 2008
UNE INFUSION DE VERLAINE (3)
jeudi 11 décembre 2008.
mercredi 10 décembre 2008
UNE INFUSION DE VERLAINE (2)
mercredi 10 décembre 2008.
Ce grand gaillard- grand dadais, diront les uns, petit futé, diront les autres – ce fils de cultivateurs, qui sait herser, rouler, faucher mais pas tuer les poules, c'est mon fils, dira Verlaine, le fils que mon cœur a élu. Parce que le sien, le vrai, la chair de sa chair, son petit Georges, on le lui a enlevé, quand il a suivi Rimbaud, savez-vous ? On, c'est Mathilde, nature, et les Mauté, ses beaux-parents, les instigateurs de son divorce.
mardi 9 décembre 2008
UNE INFUSION DE VERLAINE (1)
mardi 9 décembre 2008.
Aujourd'hui, de retour des Émirats, je suis ému, très ému, très très très ému : je viens de découvrir que Paul a habité pas loin de chez moi, à Boulogne et qu'il n'avait de cesse d'attendre, chaque soir, fidèle au poste, son petit Lucien, son cher et improbable « fils adoptif ». Car Verlaine n'était dévoré que d'un seul mal – que l'alcool ne parvenait pas à soigner : aimer, être aimé !
« J'ai la fureur d'aimer. Qu'y faire ? Ah, laisser faire ! »
lundi 8 décembre 2008
PAUVRE FRANZ
lundi 8 décembre 2008.
samedi 6 décembre 2008
AIË DUBAÏ !
samedi 6 décembre 2008.
vendredi 5 décembre 2008
CET ÉTÉ PLEIN DE FLEURS (32)
vendredi 5 décembre 2008.
Prochainement édité par les éditions de L'Harmattan dans la collection « Ecritures », ce 12ème opus sortira en décembre 2008. Du coup, je retravaille et peaufine le manuscrit jusqu'au dernier moment. Et en attendant, rien ne change : je continuerai chaque fin de semaine à mettre en ligne le Journal de Paul.Partons donc sans plus attendre - et en avant-première - à la découverte de ce petit Paul de Montclairgeau durant les deux dernières années de sa vie, dans son Jura natal et à Paris ou il dépérit, ce jeune homme qui est si touchant, si contemporain, si rimbaldien, si agaçant aussi… et qui ressemble un peu à l'auteur comme un frère… forcément ! Puisque c'est ma propre adolescence que je réécris à titre posthume en y injectant ma fièvre et mes utopies de jeune homme prolongé et de moins en moins mûr (mais je préfère être immature tardif que prématurément blet!)
Embarquons donc pour cette Chronique d'une mélancolie, en se remémorant chaque fois les deux citations en exergue de l'œuvre et qui dès le porche l'éclairent :
On ne peint bien que son propre cœur, en l'attribuant à un autre.
CHATEAUBRIAND
Ah ! l'égoïsme infini de l'adolescence, l'optimisme studieux : que le monde était plein de fleurs cet été ! Les airs et les formes mourant… - Un chœur, pour calmer l'impuissance et l'absence ! Un chœur de verres, de mélodies nocturnes… En effet les nerfs vont vite chasser.
RIMBAUD
jeudi 4 décembre 2008
VOL DE NUIT
jeudi 4 décembre 2008.
Ce soir, à 21h 06, je m'envole. Incroyable mais vrai ! Ainsi, l'A…. [mot de 5 lettres, rimant avec humour, mot “obscène” dit-il] a été plus fort que ma phobie de prendre l'avion - la dernière fois c'était en 1971 ! Ainsi, le plaisir toujours neuf de parcourir un corps archiconnu a été bien plus déterminant que d'explorer un rivage lointain. Car l'exotisme m'ennuie, l'Islam m'inquiète, voyager m'épuise, monter dans un avion me stresse, les diverses formalités m'affolent… seule m'aimante l'image de l'hôtesse tout de jaune vêtue agitant dans le Terminal 3 une pancarte portant mon nom (quelle délicate attention de sa part !) et me conduisant jusqu'à lui. Je n'aurai alors qu'à me mettre dans le sillage de Miss canari et avancer à sa rencontre, le cœur battant, comme il y a dix ans, lors de mon débarquement en gare de Lyon, je le guettais tout au bout du quai ! Par rapport à ma province natale, Paris, c'était l'inconnu, l'eldorado, le Paradis. Promesse tenue. Car si voyager ne guérit pas l'âme, l'attachement à quelqu'un qu'on a… [idem] et estime permet de ne pas errer sur la terre, de mieux savourer la vie et de finir peut-être par se responsabiliser.L'Ami lointain… demain à l'aube. En comparaison, sept heures de Boeing ne sont qu'un tout petit (mauvais ?) moment à endurer et les orages de l'aviateur-écrivain de bien vieux souvenirs littéraires !
mercredi 3 décembre 2008
L’AMI
mercredi 3 décembre 2008.
mardi 2 décembre 2008
L'ENNEMI
mardi 2 décembre 2008.
Tout le reste n'est que littérature et pieuse consolation.
lundi 1 décembre 2008
DÉLICE EN CHAUD-FROID
lundi 1 décembre 2008.
Le principe de ce dessert simplissime (interdit aux maître-queux de plus de 8 ans) est d'associer le chaud et le froid. Tout comme j'aime adjoindre le sucré au salé, la vanille au tabac etc. En fait, c'est un postulat philosophique : le contraste épicurien (cf. mon blog de samedi dernier), contraste qui culmine dans cet aphorisme hédoniste : « comme la bière a goût de bière, le bonheur a bon goût d'amer. »
Trêve de philosophie, pour en revenir à mon dessert de prédilection, il faut d'emblée noter qu'il accumule tous les atouts : c'est une surprise gastronomique, économique, hyper pratique, fantastique voire ithyphallique (avec le côté exhib et un brin nostalgique attaché à la délicieuse « petite mort »). Ah ! ah ! je vois qu'on dresse… l'oreille ! Oh ! oui, mon souriceau, dresse tes menues esgourdes, tends-moi ton lobe velouté afin que je le gobe, agace gentiment mes papilles voraces et… non, ne me tends rien, amigo, ni tes oreilles ni le reste, tu vas me troubler dans ma démonstration. Retour donc à la recette du jour. Et si tu veux bien, cher(e) internaute, tu testes le week-end prochain la crêpe de Bellinus et tu nous en donnes ici des nouvelles et peut-être tes propres astuces. Chiche ?